Photo : www.nassogne.be
Le bruit courait déjà depuis quelque temps, Ghislaine Rondeaux ne sera plus présente sur une liste lors des prochaines élections.
Voici le message qu’elle souhaite faire passer aux habitants de Nassogne :
AUX CITOYENS DE NASSOGNE QUI M’ONT ACCORDE LEUR CONFIANCE PENDANT 12 ANS.
Merci pour tout ce que vous m’avez apporté et un merci particulier aux membres du CCCA pour le travail réalisé.
Depuis l’âge de 15 ans, j’ai choisi d’être au service des plus précarisés, dans la reconnaissance de la personne quelle que soit sa situation de vie.
Entre 2006 et 2012, j’ai réorganisé le CPAS et veillé à l’activation des droits sociaux de chacun.
En octobre 2012, malgré mon score électoral, j’ai accepté de renoncer à la présidence du CPAS sur base des arguments annoncés de pouvoir être plus disponible pour confirmer des projets sociaux en cours.
Vu le manque de respect, de collaboration, de volonté sociale de la Majorité, je me sens contrainte, à mon grand regret, de m’éloigner de mon engagement socio-politique.
Toutefois si je reconnais à la majorité une bonne gestion financière, je me demande quels sont leurs projets pour l’avenir de mes concitoyens.
Je ne trouve plus, au sein de cette Majorité politique, une ouverture pour une réflexion ni pour une réalisation, dans un futur proche, de projets d’habitats pour les aînés ni l’attention qui doit être donnée aux plus vulnérables de notre commune.
Je resterai une citoyenne engagée, de faire entendre la voix des aînés et de partager mes réflexions sur le vieillissement de notre population.
Merci pour votre attention bon chemin à chacun
Dans le journal "La Meuse Luxembourg" de ce 14 août 2018, elle ajoute même :
«En 2012, le bourgmestre Marc Quirynen a suggéré de laisser la présidence du CPAS à Florence Arrestier-Henrotin, en expliquant que cela faisait déjà 9 ans qu’elle était conseillère CPAS et qu’il fallait lui laisser sa chance. On m’a promis que j’aurais plus de temps pour m’occuper de projets sociaux en tant qu’échevine. Dans l’euphorie d’après-élections, je me suis laissée «berner». Même s’il est vrai que j’ai accepté cette proposition et qu’on ne m’a pas forcée», poursuit-elle. «Il était prévu qu’avec Florence Arrestier-Henrotin on travaille ensemble au niveau des affaires sociales. Cela n’a pas été le cas…». La Nassognarde dit ne plus trouver «au sein de cette majorité politique, une ouverture pour une réflexion ni pour une réalisation, dans un futur proche, de projets d’habitats pour les aînés ni l’attention qui doit être donnée aux plus vulnérables de notre commune.»