Depuis une dizaine de jours, un sanglier perturbe la quiétude du petit village de Bande, dans l'entité de Nassogne. L’animal, surnommé « Pumba » ou « Groin-Groin » par certains habitants, déambule librement dans les rues, notamment dans les quartiers de la rue Tahée et de la Haute Tahée, semant l’inquiétude parmi les riverains.
Dominique Paulus, une habitante, témoigne de la peur suscitée par cette présence imprévisible : « Il n’a pas l’air très craintif… Il pourrait surgir à tout moment. Nous avons peur pour nos enfants. » En plus du risque d’accident, les dégâts causés dans les potagers et jardins accentuent le mécontentement des habitants.
Face à la situation, plusieurs riverains ont contacté le DNF (Département de la Nature et des Forêts), qui a mandaté un chasseur pour éliminer l’animal. Surprise : il ne s’agirait pas d’un, mais de deux sangliers rôdant dans le village. Toutefois, le chasseur n’a pas encore tiré, estimant que les conditions de sécurité n’étaient pas réunies.
Stéphane Abras, chef du cantonnement DNF Nassogne/Bande, rappelle que les dégâts causés par un sanglier peuvent donner droit à une indemnisation, mais aussi que vivre à proximité d’un bois implique d’accepter une certaine cohabitation avec la faune sauvage.
Plus d'infos dans La Meuse Luxembourg de ce mercredi 11 juin.
Commentaires
Je pense comme le monsieur ,si on vit près d'une forêt on ne va pas commencer à tuer tout ce qui nous ennuie.
A part si l'animal est vraiment un danger , blessé ou vieux grincheux ,n'est il pas possible de l'endormir et le porter plus loin des villages ?
Je pense comme vous, le privilège de vivre près de la nature implique d accepter que ces territoires pris sur elle imposent aussi des contraintes.