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Les entreprises R. Benoît, 30 ans de marche en avant, un article de 1980.

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Le 31 mars 1980, la société « Entreprises Richard Benoît » a atteint ses 30 ans d’existence en tant que société anonyme.

Entreprise performante du secteur de la construction, celle-ci mérite qu’à l’occasion de cet anniversaire, nous lui rendions un hommage particulier.

Entreprise à caractère familial

En réalité, c’est une trentenaire plus âgée qui fête son anniversaire. Ses racines remontent en effet à la fin du siècle dernier, au moment où Joseph Benoît va installer une scierie à Nassogne.

Fondateur de cette société en 1950, Richard Benoît, fils de Joseph Benoît, s’était déjà taillé une solide réputation bien avant la guerre en développant d’abord ses activités dans la menuiserie. Mais cet artisan de nos Ardennes doté d’un véritable esprit d’entreprise ne pouvait se contenter longtemps de son seul atelier de menuiserie. Y ajouter les autres disciplines principales de la construction devrait lui permettre d’entamer dès l’entre-deux-guerres, l’exécution de maisons individuelles.

Après-guerre, des édifices plus importants allaient être abordés, principalement dans le cadre des travaux de réparation des dommages de guerre (églises de Compogne, Beffe, Forrières, Houdrémont…).

Désireux de doter son entreprise d’une structure juridique appropriée à l’importance qu’il voulait lui donner, Richard Benoît constitue en 1950, la société anonyme qui allait porter son nom et dont les actionnaires seraient principalement des membres de la famille.

Depuis, la société n’a cessé de grandir, mais en gardant à caractère familial aussi bien au niveau de la répartition du capital qu’à celui de la gestion journalière marquée au long de ces 30 années par ses deux chevilles ouvrières : Louis Benoît et Albert Choque, fils et gendre du fondateur.

Une société qui se donne les moyens de sa croissance.

Quelques chiffres attestent de la volonté qui a toujours animé les responsables de la société de lui assurer un développement équilibré et constant.

Sur le plan financier, six augmentations de capital ont permis à la société de financer ses activités et en lui assurant l’indépendance minimale nécessaire.

Au niveau des facteurs de production, l’évolution de l’emploi au sein de l’entreprise et l’importance grandissante du matériel confirme le souci des dirigeants de lui donner les moyens de sa croissance.

C’est ainsi qu’en 1954, le personnel occupé s’élevait à 21 ouvriers et 3 employés. En 1960, on dénombre 59 ouvriers et 4 employés. Les chiffres passent respectivement à 74 et 10 unités en 1970, pour atteindre 122 ouvriers et 14 employés au 30 juin 1979.

Quant aux investissements, ils n’ont connu qu’une année de fléchissement au cours de ces 10 dernières années. Ceux-ci sont à la fois de diversification (production et distribution de béton, puis constitution de « Famenne Béton », mais également de rationalisation visant à mettre du matériel sûr et performant à la disposition du personnel.

Une entreprise qui a des références.

Les références de la société sont nombreuses. Elle témoigne de son efficacité, de la confiance de ses clients et du dynamisme d’une entreprise qui multiplie son chiffre d’affaires par six en moins de 15 ans.

Parmi les travaux réalisés au cours de ces cinq dernières années, citons entre autres : la construction d’une maison de retraite à Chanly, de villages de vacances à Membre sur Semois et à Nassogne, d’une extension de l’École Moyenne de l’État à Houffalize.

En association momentanée, l’entreprise Richard Benoît a également participé à la construction d’un centre nautique à Engreux, un immeuble à bureaux à Libramont, 151 maisons sociales à Marche, 92 à Bourdon, etc…

Récemment, elle a obtenu une promotion d’agrégation du Ministère des Travaux Publics qui lui a octroyé la classe 7 en catégorie D (travaux de bâtiment), ce qui la propulse au premier rang des entreprises de construction.

Cette reconnaissance de la part d’un maître d’ouvrage exigeant lui donne la possibilité d’accéder à des marchés publics plus importants (travaux jusqu’à 150 millions) et devrait lui permettre d’accroître encore son rayon d’action.

C’est aussi une garantie de qualité pour la clientèle privée qui ne manquera pas dans ces conditions de recourir à ses services.

La dimension de l’humanisme… et de la générosité.

La valeur réelle de l’entreprise Richard Benoît ne se situe pas seulement dans des données techniques ou dans des capacités financières.

Elle a su, malgré son développement, maintenir une dimension humaine qui fait d’elle non seulement un modèle économique pour sa région, mais également un modèle social.

Mais quelles sont les conditions de cette réussite ?

-Le maintien de contact humain et chaleureux avec les membres du personnel « ce qui apaise beaucoup de différents et d’incompréhension ».

-Une étroite collaboration entre les dirigeants L. Benoît et A. Choque et un entourage de « collaborateurs dévoués, soucieux de la bonne marche de l’entreprise ». Et Monsieur Benoît de citer entre autres : J. Lallemand, R. Gillet, F. Gengler, C. Piette, F. Therer, D. Pirlot et J. Thibaut.

-Une gestion exemplaire et une volonté constante de progrès que traduit la passation du flambeau à une nouvelle génération : P. Remacle, C. Bossens et E. Benoît.

Nous ne pourrons également oublier la part active menée par cette entreprise au niveau de l’organisation professionnelle et, qui, à travers les nombreuses charges acceptées avec beaucoup de dévouement par M. Louis Benoît, a contribué à « accroître le bien-être de la collectivité au sein d’un système social axée sur l’autonomie et le sens des responsabilités de chacun de ses membres ».

D.C.

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