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Toujours à propos des artistes exposant à Forrières fin octobre

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Je vous ai déjà parlé de l’exposition artistique qui aura lieu à Forrières les 29 et 30 octobre et de Dominique Paulus, une des quatre artistes qui vous proposeront leur œuvre. Cliquez ici pour retrouver l’information.

Voilà à présent quelques mots sur les trois autres.

Joëlle Demaret se présente :

Pourquoi ai-je commencé à créer ? Avant tout, je suis la fille de deux passionnés de nature qui savent « tout » faire, ou en tous cas, qui ont toujours tout fait pour parvenir à se dépatouiller de chaque situation : couper du bois, réparer la robinetterie, construire des cabanes, faire pousser les légumes, rafistoler les pantalons… Mes parents m’ont appris à me servir de ma tête et de mes mains, ils m’ont demandé de les aider, de les imiter pour pouvoir me débrouiller un maximum seule. Je suis donc une « touche à tout » dans l’âme.

Je suis également institutrice primaire. Je m’interroge alors naturellement sur tout ce qui peut être appris et enseigné aux autres. Mais dans l’enseignement traditionnel, il manque une dimension très importante à mes yeux… et cette dimension, je l’ai surtout découverte en devenant maman.

En effet, je suis la maman de 3 enfants dont l’aînée est polyhandicapée. Charlotte a le syndrome d’Angelman, une maladie orpheline qui ne touche que 1/20 000 personne et pour laquelle il est assez difficile de poser un diagnostic.

Le syndrome d’Angelman se caractérise par un handicap mental et moteur. Les degrés de handicap sont différents d’une personne à l’autre, mais les signes sont sensiblement les mêmes et très nombreux : problème de sommeil, communication orale très limitée ou inexistante, difficultés motrices, hyper excitabilité, hyperactivité, épilepsie, insensibilité à la douleur, troubles autistiques, incapacité à réguler sa température, rires excessifs, incontinence, autonomie plus que limitée… mais ce qui est magnifique et qui rend ma fille extraordinaire, c’est son amour pour la vie ! Sa joie communicative, son insouciance, son courage, sa bonté. Charlotte se moque des préjugés et de ce à quoi on ressemble. Elle offre l’amour simple. Elle ne compte pas. Elle vit ce qu’elle a à vivre, comme elle l’entend… elle n’a pas de filtre ou de barrière !

La dimension manquante sur les bancs de l’école, c’est justement d’apprendre à vivre en se respectant soi. À prendre soin de qui on est et donc de l’autre. Savoir que chacun de nous est important et que chacun peut apporter un plus à l’autre. La compassion, l’entraide naturelle, l’affectif de l’âme et non du paraître. Et cette dimension se retrouve pourtant dans la nature qui nous entoure.

Nous sommes sur la Terre qui nous offre sans compter : des fruits et légumes que nous pouvons cultiver nous-mêmes, des plantes médicinales, du bois pour se chauffer et se couvrir, de l’eau pour s’hydrater… Tout cela nous est offert gratuitement (enfin, plus depuis longtemps).

J’ai commencé à créer pour tenter de rendre encore plus beau ce que l’on peut trouver naturellement. Je crée pour partager la grandeur et la beauté de notre monde. Je crée dans l’espoir d’apporter un peu de paix et de sérénité à chaque personne touchée par mon art.

Et puis, dans nos vies à mille à l’heure, j’ai appris à me poser et prendre le temps d’utiliser ce que mes parents ont développé chez moi : ma tête et mes mains.

Au tour de Loan Henrotin de se décrire :

Je dessine depuis mon plus jeune âge, tant que je serais incapable de dire quand est-ce que j’ai réellement commencé. J’ai le crayon en main depuis toujours dirons-nous, le crayon, mais également d’autres outils avec lesquels je réalisais toutes sortes de bricolages. J’étais manifestement quelqu’un de manuel et un grand passionné.

Aimant particulièrement le dessin j’ai donc tout naturellement choisi, dès que je le pouvais, d’intégrer l’option art de chacune des écoles que je fréquentais. Cela fait que j’en suis aujourd’hui à ma septième année en tant qu’élève en art, étant actuellement à l’Académie des Beaux-Arts de Liège en option illustration, où je suis ma deuxième année de bachelier à l’âge de 18 ans.

Comme beaucoup, mes premiers dessins étaient des reproductions des personnages issus de bandes dessinées ou d’autres médias du genre. Cet exercice est excellent pour aider les débutants à se créer un style par la variété de modèles reproduits. C’est cela, je crois, qui a vraiment posé les fondations de mon style artistique. Plusieurs années passèrent où je me cantonnais à ce genre d’exercices, agrandissant toujours de plus en plus mon cercle de références, jusqu’au moment obligatoire où je me suis défait des modèles pour vraiment créer avec mon propre style, ma patte graphique, créer mon propre univers.

Le dessin est le domaine dans lequel je me sens à ma place. J’aime faire de mon mieux à chaque fois pour progresser et me dépasser toujours plus, expérimenter de nouvelles choses et les partager autour de moi. J’aimerais d’ailleurs un jour en faire mon métier, en tant qu’illustrateur par exemple, dessinateur, graphiste…

J’espère donc continuer à m’améliorer grâce à l’enseignement que je reçois, à la pratique constante de mon art bien sûr, ainsi qu’aux différentes expériences qui me seront donné de vivre et qui me feront certainement grandir.

Et enfin, découvrez la quatrième artiste, Justine Gourge, via son site Internet :
https://justicetattooist.wixsite.com/justicetattooist

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