Vacances et fortes chaleurs ne font pas le bonheur de la Croix-Rouge qui lance un appel urgent à la mobilisation.

« Même les réserves de sang en O+ et A+ positif, habituellement stables, sont faibles », indique l’organisation. « En règle générale, nous avons besoin de 3.000 à 3.500 poches de sang par semaine. Or le nombre de passages a chuté parfois de plus de 20 %.  À partir de la semaine du 10 août, nous risquons d’atteindre le point le plus bas de nos stocks de sang. » Pour être donneur de sang, il faut être âgé de 18 à 65 ans, en bonne santé et peser plus de 50 kg.

Vous trouverez les lieux de collecte sur le site www.transfusion.be. 

Cela tombe bien, il y a une collecte de sang ce vendredi 16 août à la salle de village de Forrières de 16 à 19 heures. 

Comment est-ce que cela se passe en pratique :

Nassognards, montrez que vous êtes solidaires !

 

 

Collecte de sang ce vendredi 16 août, de 16h00 à 19h00.

Maison de village, Forrières

Le Belge est en grande majorité satisfait de son médecin et de notre système des soins de santé. C’est ce qui ressort d’une enquête de la Mutualité chrétienne. Enquête qui démontre aussi que le fossé se creuse aussi entre favorisés et défavorisés. C’est ainsi que 11 % des Belges renoncent aux soins pour des raisons financières. Or, des aides existent, mais elles ne sont toujours pas connues. C’est ainsi qu’un million de Belges payent, sans le savoir, trop cher leur médecin.

 

À l’occasion du 50e anniversaire de l’assurance soins de santé et indemnités, la Mutualité chrétienne a sondé 20.000 Belges. Et ceux-ci sont globalement satisfaits de leur médecin : le pourcentage de satisfaction passe la barre des 94 % pour les généralistes, les dentistes et les spécialistes. Seuls les psychiatres et les orthopédistes font l’objet d’un niveau de satisfaction moins élevé, de respectivement 15 et 11 %.

 

SOINS DENTAIRES SACRIFIÉS

 

Mais derrière cette belle confiance dans notre médecine, l’enquête pointe aussi quelques zones d’ombre. Et celles-ci se situent essentiellement au niveau du coût des soins de santé. L’accessibilité financière est un réel problème pour une tranche de la population. C’est ainsi que 11 % des Belges renoncent à des soins pour des raisons financières.

 

Il s’agit essentiellement de personnes invalides (31 %), au chômage (28 %) et de plus en plus de parents qui vivent seuls avec enfants (23 %). Mais ce sont aussi les plus jeunes et/ou les moins qualifiés. On notera que ce sont les soins dentaires qui sont le plus souvent sacrifiés. Or, la plupart de ces catégories de personnes peuvent bénéficier du tiers payant social (TPS). « Des gens qui peuvent ainsi payer 1 euro (ou un euro et demi s’ils ne disposent pas du dossier médical global) une visite chez le généraliste. Aujourd’hui, en Belgique, on estime que 1,8 million de personnes peuvent bénéficier du TPS. Or, on note que c’est le cas pour 40 % d’entre elles, les autres semblant l’ignorer… », note Jean Hermesse, secrétaire général de la MC. Autrement dit un peu plus d’un million de Belges payent trop cher leur médecin. Il s’agit d’invalides, de chômeurs, de veufs et veuves touchant une faible pension ou encore des gens dont les revenus ne dépassent pas les 15.000 euros bruts par an. Ce montant étant revu à la hausse en fonction des personnes à charge.

 

« C’est la raison pour laquelle, on retrouve beaucoup de familles monoparentales, une mère ou un père seul (e) avec un ou des enfant (s) », constate encore Jean Hermesse. « En principe, ces gens sont identifiés par un code spécial sur leur vignette de mutuelle, mais, parfois, ce n’est pas indiqué, car leur statut est neuf et leur vignette ancienne et le médecin n’applique donc pas le TPS… » D’où tout l’intérêt d’une informatisation des attestations et du dossier médical global. l

PIERRE MARTIN