Dernièrement, une nouvelle aile vient d'être inaugurée à la Maison de Repos Catherine Mafa, de Nassogne.  Gràce à cet agrandissement, ils peuvent exploiter douze lits supplémentaires appelés courts séjours.  Vous trouverez toutes les informations concernant ces douze lits dans le discours d'inauguration de Jacques Stévenne, repris ci-après.

Sur les photos :  Les nouveaux pensionnaires en présence des membres du Conseil d'Administration et de Marc Quirynen, Bourgmestre de Nassogne.

Merci à notre bourgmestre, Marc Quirynen de nous avoir rejoints pour cette petite inauguration en présence de nos nouveaux résidents et des membres du CA.

Marc Quirynen, comme son prédécesseur Marcel Sépul,  observe avec attention l’évolution de notre projet et soutien notre action chaque fois que nous le sollicitons.

J’en profite pour le remercier et donc remercier la commune pour le soutien stratégique qu’elle apporte à ce projet.

Souvenirs. Une maison de repos s’ouvre à Nassogne en 2006.

Fin des années 2000, s’est posé la question d’une maison de repos à Nassogne. En effet, nos aînés pressentaient qu’ils ne pourraient rester dans leur logement, passé un certain âge.   D’une manière générale, les statistiques montraient déjà un réel besoin de lits de maison de repos. Il fut donc décidé de lancer le projet d’une maison de repos à Nassogne. L’ASBL OMSFARD a obtenu une promesse provisoire d’ouverture pour 60 lits MRPA en 200. Cette promesse était valable pour un terme de 3 ans et expirait en juillet 2006.

Les travaux d’aménagement ont débutés en 2005 pour se terminer en février 2006.  Ils étaient plus que nécessaires car l’immeuble qui était un centre de vacances, ne répondait pas aux normes exigées pour l’hébergement de personnes âgées. Que ce soit la sécurité incendie, le système de veille pour les résidents (système d’appel inexistant), l’électricité, l’isolation du bâtiment construit dans les années 70, (une époque ou l’énergie était bon marché et ne constituait pas un poste de fonctionnement trop important, ce n’est plus le cas aujourd’hui), bref, tout devait être adaptés en fonction des normes des nouvelles législations en vigueur ainsi qu’aux exigences de confort d’aujourd’hui (salles de bain et WC dans toutes les chambres, portes élargies afin de permettre l’accès des personnes en chaises roulantes, par exemple).

Nouvelles normes également pour la maintenance des ascenseurs pour une meilleure sécurité d’utilisation, des couloirs équipés d’un éclairage plus économique et plus performant plus sécurisant pour nos résidents dont la vue est souvent déficiente , des mains courantes  placées dans tous les lieux accessibles aux résidents, des lits médicalisés dans toutes les chambres, etc….

En juin 2009, nous avons obtenu la requalification de 25 lits MRPA en lits MRS (maison e repos et de soins). Cette requalification nous a permis d’accueillir des résidents avec des pathologies plus lourdes, ce qui a nécessité le recrutement de personnel supplémentaire et plus spécifique.

Les lits courts séjours, une étape dans l’évolution de la Maison de repos, la « Résidence Catherine Mafa ».

Depuis le début de cette année nous exploitons douze lits supplémentaires appelés courts séjours. Le nombre de lits courts séjours ne peut pas excéder 20% de la capacité d’hébergement de l’institution. Dans notre cas, 12 lits pour 60 lits existants. Il ne peut y avoir qu’un lit par chambre. Ce sont des lits destinés à des personnes qui sortent de l’hôpital mais dont le degré d’autonomie n’est pas encore suffisant pour leur permettre de regagner leur domicile. Ce sont aussi des personnes qui habitent chez elles mais dont l’état de santé nécessite momentanément, une prise en charge qui ne peut  être assurée en dehors d’une structure adaptée.  Les personnes concernées peuvent bénéficier d’un hébergement en lit court séjour pendant une période de trois mois maximum par année civile.

Travaux d’aménagement pour accueillir des lits courts séjours.

La restructuration du bâtiment a nécessité des investissements importants liés à l’évolution de normes de plus en plus contraignantes en terme de sécurité et à l’évolution des standards de confort tels que des salles de bain de plein pied, télévision, frigo, armoire de rangement intégrées, système d’appel du personnel de nursing plus ergonomique, etc…

D’autres travaux lourds tels que l’installation d’un ascenseur et l’aménagement de voies d’évacuation en cas d’incendie, le remplacement des portes existantes par de portes plus larges. L’isolation des plafonds et le placement de plaques de gyproc en deux épaisseurs de 15 mm  ayant une résistance au feu de deux heures.

Ces coûts qui se chiffrent en centaines de milliers d’euros ont pu être limités grâce  à deux personnes qui se sont beaucoup impliquées dans le projet.

Michel (Mouton) et Pierre (Dédriche), les chevilles ouvrières  l’ont porté à bout de bras sans jamais faillir. Répondant toujours présents. Si ce projet a pu se réaliser dans des conditions parfois difficiles, nous le leur devons.

Aujourd’hui, le Conseil d’administration a tenu à associer nos nouveaux résidents à l’inauguration de cette nouvelle aile.

L’avenir de la Résidence Catherine Mafa passe par de nouveaux projets.

Revenons un court instant aux statistiques. En 2020, la Belgique comptera 2,24 milliatheons de personnes de plus de 65 ans, soit 19,1% de la population. En 2060, les plus de 65 ans représenteront 25% de la population belge.

De toute évidence, la Wallonie compte trop peu de lits pour accueillir les personnes âgées. Il est plus q’urgent de lettre en œuvre un plan ambitieux pour faire face à ce choc démographique. En ce qui nous concerne, nous voulons être prêts afin de permettre à notre population nassognarde de trouver un havre de paix  sans devoir s’expatrier. Pour cela, il faut donc encore investir.

À ce propos, nous avons obtenu une promesse de subsides pour aménager 8 appartements de résidence service. De plus, une demande d’ouverture de 30 lits  MRPA supplémentaires a été introduite auprès de la Région wallonne.

Tout cela demande et prend beaucoup d’énergie. Je m’en voudrais de ne pas souligner l’excellent travail des équipes qui encadrent nos résidents.

Le personnel de cadre administratif et infirmier a fait preuve de beaucoup de créativité et d’initiatives pour améliorer le confort et la qualité de vie de nos résidents. Les équipes nursing se sont engagées sans réserve dans ces projets. L’environnement exceptionnel dans lequel est implantée notre maison de repos et la qualité des soins qui y sont dispensés constituent sans conteste des atouts appréciés bien au-delà de notre arrondissement de Marche-en-Famenne.

J’en terminerai par un grand coup de chapeau à mes deux compères ou complices comme vous voudrez Michel (Mouton) et Pierre (Dédriche) qui m’ont assisté dans le suivi de ce magnifique projet, lequel permet à notre institution de répondre de manière encore plus pointue aux besoins d’une population certes de plus en plus âgée, mais en quête d’un confort de vie bien mérité. C’est notre ambition que de leur garantir un cadre de vie fonctionnel et surtout sécurisant.

Je remercie aussi les membres du Conseil d’administration qui m’ont toujours soutenu dans mes projets alors même que d’aucuns pensaient qu’il n’était pas possible de gagner ce pari un peu fou, j’en conviens, de créer une maison de repos à Nassogne.

Je les remercie pour ce soutien indéfectible et forme les vœux que nous puissions dans le futur porter tous ensembles les projets qui permettront à nos aînés de vivre paisiblement, proches de leurs familles.

Merci bien sûr aussi à notre bourgmestre qui nous apporte son soutien. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur lui, car nous savons que ce projet pour nos aînés lui tient particulièrement à cœur.

Jacques Stévenne.

Le 10/02/2012