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Alain Philippe, le coach de Nassogne, est un grand fan du milieu de terrain italien.

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philippe_alain.jpgSi Alain Philippe, coach de Nassogne, est épaté par Lionel Messi, un seul nom est dans son coeur, Andréa Pirlo, le médiande la Juventus de Turin.
 
Alain Philippe, quelle est votre idole dans le football ?
J'adore le championnat transalpin et un joueur éclabousse le monde du ballon rond italien, c'est Andrea Pirlo, le métronome de la Juventus de Turin.
 
Qu'est-ce qui vous plaît dans le championnat italien ?
C'est technique mais également assez dur comme football, tout ce que j'aime.
 
Et chez ce joueur?
Son élégance, sa frappe de balle, son expérience et sa clairvoyance dans le jeu. Il respire le football.  N'importe quel entraîneur rêve d'avoir un tel patron dans son équipe. Andrea Pirlo a toutes les qualités. Son seul défaut est d'être un peu lent mais il compense par son expérience et vitesse d'exécution.
 
33 ans et toujours un talent intact, est-ce étonnant pour vous ?
Depuis qu'il est arrivé à la Juve, Andrea Pirlo, a fait redevenir le club de Turin aussi prestigieux qu'il y a dix ans du temps de Del Piero, Trezeguet,...  A l'instar de Buffon, il incarne l'Italie. Pirlo peut jouer jusqu'à 40 ans. On a pu le voir à l'Euro, il a montré que c'était également un pion indispensable pour l'équipe nationale, la Squadra Azzurra.
 
Y a t-il un match qui vous a le plus marqué ?
Oui, c'était à l'Euro 2012. Un match opposant l'Italie et l'Angleterre. Le chef d'orchestre italien y a été d'une panenka sublime pour tromper Joe Hart sur penalty. Un geste qui démontre tout le sang-froid, la classe et l'expérience d'un joueur qui a livré une prestation éblouissante face aux Anglais.
 
Y a t-il un joueur que vous avez côtoyé qui vous fait penser à Pirlo ?
Patrick Bra Santos, qui évoluait encore à Nassogne en début de saison. Il a dû raccrocher les crampons à 39 ans car il ne savait plus s'entraîner. Il portait l'équipe à lui tout seul. Son talent était similaire à celui du génie italien, toute proportion gardée évidemment.  Santos avait la vision du jeune, une patte droite exceptionnelle. Le vide qu'il a laissé est difficile à combler.
 
Y a t-il d'autres joueurs qui vous font rêver ?
Lionel Messi, on ne parle que de lui et c'est tout à fait normal. Il fait ce qu'il veut. Les défenseurs doivent commencer à en avoir marre de lui (rires).
 
Interview de Thomas Alexandre parue dans La Meuse Luxembourg du 19/12/2012

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