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Où vont les bois de la Commune de Nassogne ?

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Le 26 février, l’Avenir du Luxembourg sortait un article titré « La Province de Luxembourg veut éviter la fuite de son “or vert” à l’étranger ». Retrouvez le en cliquant ci-après : https://tinyurl.com/3majbame

Il y était expliqué que quinze communes en province de Luxembourg réservent des lots de chênes aux scieries locales. Ces communes ont opté, entre 2014 et 2021, pour une vente de gré à gré de bois feuillus à destination des scieries.

Cela empêche donc les bois partent à l’exportation et permet aux neuf scieries de la province du Luxembourg d’avoir un approvisionnement de chênes.

Dans ce même article, la députée Marie-Eve Hannard disait : « Ce système de vente, présentant une réelle opportunité pour préserver notre matière première et nos scieries locales, semble malheureusement loin d’être utilisé à son plein potentiel ».

Ayant eu l’occasion de discuter avec plusieurs échevins à l’issue de la dernière vente de bois aux professionnels, ceux-ci m’avaient dit que la Commune de Nassogne ne pratiquait pas ainsi.

J’ai donc posé deux questions au Collège communal :

Pouvez-vous :
– me confirmer que, jusqu’à présent, c’était le point de vue que vous appliquiez.
– me dire, si, à l’avenir, vous allez y regarder lorsque je vois que d’autres communes de la Province y regardent déjà.

Et voilà leur réponse :

« Monsieur Evrard,

Nous accusons bonne réception de votre question.

Nous avons actuellement des interrogations sur cette problématique puisque, malgré les protections qu’ont pu invoquer d’autres pouvoirs locaux, rien ne permet de dire avec certitude que les bois locaux ne finiront pas dans le commerce international.

Selon nous, cette problématique doit être envisagée (et gérée) à un autre niveau que le communal.

Par ailleurs, nous souhaitons insister sur le fait que chaque membre du Collège a honoré le paiement de son repas et de ses boissons lors de l’après-vente de bois.

Bien cordialement,

Le Collège »

À propos du repas (je n’avais rien demandé), je suis content de voir que, à présent, la donne a changé par rapport au passé où l’après-vente de bois se terminait dans des restaurants parfois assez onéreux sur le compte du citoyen. À noter quand même que les fonctionnaires du DNF auraient toujours, m’a dit un échevin ce soir-là, leur souper offert.

Retrouvez l’article de 2019 expliquant ces faits en cliquant ci-après : https://tinyurl.com/4vpaxn4p

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