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Apprendre à décoder l’actu : Les 3e et 4e primaires de Forrières s’ouvrent sur le quotidien

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2014-09-17_064021.jpgÀ l’école communale de Forrières (Nassogne), les écoliers de 3e et 4e primaires apprennent à décoder l’actu avec leur enseignant Olivier Bande. Le plus dur ? Le vocabulaire. Leurs articles préférés ? Ceux qui parlent des animaux.

Comme chaque année depuis que l’opération existe, Olivier Bande a décidé de participer à l’action « Ouvrir mon quotidien ».

« C’est important d’apprendre aux enfants à décoder l’actualité. Régulièrement, je constate que cela peut les aider lorsqu’ils doivent être évalués. Les évaluations que l’on reçoit comportent des questions où ils doivent reconnaître des personnages du monde politique, des personnages connus (astronautes…). Travailler sur l’actualité peut les aider. Et cette année encore, les élèves vont se lancer dans l’aventure », commente cet enseignant.

À l’école communale de Forrières (Nassogne), il enseigne à des élèves de 3e et 4e primaires. Pour y parvenir, il utilise plusieurs créneaux. La vidéo, notamment. « Chaque semaine, on regarde les news, puis on en discute. L’objectif étant surtout de voir s’ils ont bien compris les informations diffusées. »

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Le travail est un peu différent lorsqu’ils consultent un journal – la Meuse Luxembourg, notamment-. « Une fois par semaine, en moyenne, j’invite les enfants à consulter le journal. Ils y choisissent un article. » Dans un premier temps, les élèves se concentrent sur le vocabulaire incompris. « Les articles d’un journal sont parfois fort complexes pour les enfants dont je m’occupe. Le vocabulaire employé constitue la plus grande difficulté. » Le vocabulaire compris, les élèves doivent « aussi situer le lieu sur une carte, en Belgique, dans le monde… Parfois aussi, on travaille sur la grammaire, l’orthographe. Et régulièrement, je demande un résumé. Ce qui n’est pas évident les premières fois », explique Olivier Bande.

LES ANIMAUX CARTONNENT

Au fil des ans, Olivier a pu dresser un petit bilan de l’actu préférée de ses élèves. « Les articles sur les animaux sont ceux qui marchent le mieux, constate-t-il. Ceux qui parlent d’un métier intéressent aussi. Plus largement, un article qui les concerne directement – sur le poids des cartables, par exemple- les attire aussi. » Si un article passionne la majorité, l’instituteur en profite alors pour intégrer le sujet dans une leçon d’éveil.

« Cela peut permettre de lancer un débat en classe, mais cela débouche également sur la visite d’une personne ou un projet de classe plus large. »

L’an dernier, par exemple, les écoliers avaient eu l’attention attirée sur un article parlant de la disparition des abeilles. « Nous avons fait venir un apiculteur en classe et sommes même allés voir un rucher », conclut l’enseignant.

Nathalie Husquin - La Meuse Luxembourg du 17/09/2014

Lien permanent Catégories : Ecoles

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