Dans un article du 20 juillet, Nicolas Poës, dans « La Meuse Luxembourg » revient sur les journées des 14 et 15 juillet 2021 avec, entre autres, des explications du Bourgmestre Marc Quirynen.
Il revient d’abord sur les inondations de juin 2016 où une personne de Harsin avait perdu la vie.
Puis enchaîne sur 2021 où, heureusement, il n’y a pas eu de perte humaine.
Marc Quirynen : « Dès le mardi, nous sommes allés trouver les riverains de Masbourg et Forrières pour les inviter à prendre des mesures afin de protéger leurs habitations, comme rehausser ce qui pouvait l’être et éloigner les voitures de leurs maisons. Le lendemain matin, nous leur avons demandé d’évacuer. Chose qu’ils n’ont malheureusement pas faite ».
Quelques heures après ces premiers avertissements, Masbourg et Forrières étaient inondés. Grosses difficultés pour s’organiser, vu qu’il n’y avait plus ni réseau téléphonique ni Internet.
Et le Bourgmestre d’expliquer à nouveau : « Le PLANU prévoit qu’en cas de sinistre dans un village, il faut trouver un autre village. Nous avions d’ailleurs aménagé la maison rurale de Nassogne pour héberger les sinistrés. Mais les problèmes de communication ont fait que les gens se sont rabattus sur la maison de village de Forrières. Ils sont restés là pendant deux nuits alors qu’il aurait été plus sécurisant de les héberger à Nassogne. Je peux comprendre que les gens désemparés veuillent rester près de leur maison, mais les eaux de ruissellement auraient pu arriver jusque-là et il aurait fallu évacuer la maison de village également. »
Le bourgmestre regrette d’ailleurs que certains habitants n’aient pas suivi les recommandations en matière d’évacuation. « De par leur attitude, ils ont mis les forces d’intervention en danger. J’ai vu des pompiers prendre des risques considérables à cause d’eux. Si c’était à refaire, je serais beaucoup plus strict. Il ne s’agirait plus d’une proposition, mais d’un ordre formel et militaire. »
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Et quid pour le futur ?
Les autorités communales plaident aujourd’hui pour une approche globale afin d’empêcher les scénarios de juillet 2021 et juin 2016 de se reproduire. « La Région wallonne vient de lancer un appel à candidature pour le financement d’études et de travaux concernant les rivières qui ne relèvent pas de sa responsabilité. Les subsides prévus nous permettraient par exemple d’aménager des zones d’immersion temporaire et de refaire les méandres de certains ruisseaux sur le bassin de la Masblette et de la Wamme. Nous allons déposer une candidature conjointe avec la Province, Idelux Eau et le contrat de rivière. Les communes de Tenneville et Saint-Hubert devraient y être associées également. L’Europe exige que les travaux soient terminés pour septembre 2026. »
Le bourgmestre a bon espoir de voir la candidature de Nassogne retenue.
« Pour gérer le problème des eaux, il faut le traiter de manière globale, en partant du dessus jusqu’à la mer. Et Nassogne se trouve justement sur le dessus. Aménager des zones de rétention dès Nassogne aiderait les communes de Marche et Rochefort. Mais tout cela prendra du temps. »
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Un des derniers posts que j'avais sur faire, le 15 juillet à 7 heures du matin, juste avant la disparition d'Internet.
