C'est le journal "Le Soir" qui en parle dans son édition de vendredi 9 novembre.
La direction de Nassonia est confiée à un de ses pères spirituels : Gérard Jadoul. Convaincu et compétent. Controversé auprès de certains chasseurs.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C'est le journal "Le Soir" qui en parle dans son édition de vendredi 9 novembre.
La direction de Nassonia est confiée à un de ses pères spirituels : Gérard Jadoul. Convaincu et compétent. Controversé auprès de certains chasseurs.
Le projet « Nassonia » demain à Nassogne… c’est possible !
« Nassonia est mort » ont crié ceux qui voulaient sa mort avant même qu’il ne naisse, dont en premier la majorité actuelle.
Celle-ci a oublié qu’il restait encore et avant tout la voix de l’électeur.
Aujourd’hui l’heure est venue d’entendre le verdict de la population de Nassogne. Et d’elle seule. Celle qui ne poursuit aucun intérêt caché. Celle qui regarde vers une commune ouverte sur l’avenir, dynamique et citoyenne. Non, une majorité communale « renfermée sur elle même » qui thésaurise, par manque de vision, en oubliant de développer et qui ne reconnaît la citoyenneté qu’à ceux qui la soutiennent sous peine de sanctions dictatoriales. Les exemples sont nombreux et graves pour la démocratie participative.
Le projet Nassonia, pour rappel, est basé sur un nouveau devenir de notre forêt, premier patrimoine de la Commune qui, si rien n’est fait, est condamnée à mort à moyen terme par la faute du réchauffement climatique, mais aussi d’un gibier trop abondant qui réclame d’urgence un nouveau type de chasse hors de celle ou le nourrissage du gibier servait jusqu’il y a peu les intérêts de quelques riches en quête de trophées en nombre.
« Nassonia » propose une défense de la biodiversité sur base d’un meilleur équilibre entre tout qui habite, travaille ou parcourt la forêt. Il faudra un siècle disent les scientifiques. Ce sera donc le fait de plusieurs générations et non d’une seule, chacune ayant un rôle à jouer dont la nôtre d’entamer le processus pour nos enfants qui prendront ensuite le relais. Il n’y a donc aucun profit à attendre dans l’immédiat (et tant pis pour ceux qui croyaient qu’Éric Domb allait « se remplir les poches », sinon celui d’être les fondateurs d’une très belle aventure qui se fera en « auto construction », c’est à dire avec l’appui de tous les citoyens. Cela devait aussi être dit et l’a été depuis le départ, mais nié par la majorité communale qui se voulait continuer à vouloir régner seule.
Mais Nassonia c’est aussi du positif immédiat. C’est un accès à la forêt (gratuit pour ceux qui ont prétendu le contraire), mais avec l’ajout d’infrastructures modernes pour mieux observer et comprendre la foret et ses habitants.
C’est un projet pilote avec la venue de nombreux scientifiques belges et étrangers qui donnera un statut international à la Commune. C’est enfin et encore un développement touristique diffus qui redonnera vie à l’économie locale et aux emplois.
Aujourd’hui tout reste possible pour que ce projet se réalise en plusieurs phases à Nassogne, sauf à une seule exception. La Fondation Pairi Daiza est claire : Oui, si la population le demande avec déjà les deux et trois premières années des synergies avec le projet de Saint Michel Freyr et ensuite, en fonction des moyens et des dynamismes communaux et citoyens, la mise en place progressive d’un partenariat durable avec Saint Michel Freyr. Non, jamais avec la majorité actuelle, dont les mensonges et les intérêts cachés ont été leurs moyens et mobiles pour tuer le projet « Nassonia » sans bruit et avec fourberie.
Saviez-vous, par exemple, qu’il a été proposé à la Region Wallonne de se substituer à la Fondation Pairi Daiza pour signer le bail emphytéotique ? Celle-ci y était ouverte, mais l’idée a été rejetée, sans qu’on ne sache pourquoi par la Commune, ce qui aurait apaisé pourtant les dernières craintes de certains d’entre vous.
Pourquoi pareille attitude incompréhensive ?
Aujourd’hui c’est vous qui détenez la venue progressive ou non du projet Nassonia sur le territoire de Nassogne.
En votant pour l’une ou l’autre liste, hors celle du bourgmestre actuel, vous redonnez chance à la Commune de s’inscrire dans un développement porteur de valeurs sociétales et un futur ou nos enfants auront le droit de croire en un avenir qui leur sera cette fois ouvert
Charles Piette
Fondateur et coordinateur du groupe « Pro Nassonia »
Habitant de Nassogne depuis 38 ans
Dreamteam champêtre réunie ce samedi matin dans les bois de Mochamps (Tenneville) au lieu-dit Barrière Mathieu. René Colin, le ministre wallon de la Nature et de la Forêt, Eric Domb, le patron de Pairi Daiza, et Benoît Lutgen, flanqué de sa double casquette de bourgmestre et de président de parti (cdH), affichaient un sourire unanime. Eric Domb et la Région wallonne ont signé le contrat de gestion de la forêt de demain.
Sur le coup de 11 heures, après trois longs discours émus partagés avec les chevilles ouvrières locales du dossier (dont le Département Nature et Forêts), les deux partenaires public et privé ont signé le contrat qui liera pour 80 ans (bail de 20 ans renouvelable à trois reprises) la Région wallonne, propriétaire du domaine forestier Saint-Michel Freyr (1.645 hectares), et sonlocataire-gestionnaire privé, la Fondation Pairi Daiza.
À Nassogne, le projet Nassonia a provoqué une onde de choc dont l’écho résonne toujours à travers les villages de la commune. Après la mise en place d’une chasse et d’un label de gibier « éthique », le mouvement « Pro-Nassonia » a récemment accouché d’un collectif citoyen baptisé « Nassogne en Transition ».
Une source bien informée vient de m'avertir que le Gouvernement Wallon avait attribué Saint-Michel-Freyr à la Pairi Daiza Foundation.
Plus d'informations dès que possible !
Lors de la séance du 9 octobre du gouvernement wallon, deux questions ont été posées au Ministre Collin…
M. le Président. - L’ordre du jour appelle les questions orales a M. Collin, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué a la Grande Région :
– de M. Henry, sur « l’appel a projets pour la forêt de Saint-Michel-Freyr » ;
– de M. Desquesnes, sur « le projet de SaintMichel-Freyr ».
À Nassogne, 2200 hectares de forêt sont désormais dédiés à une chasse dite plus éthique. Les locataires du territoire prônent une régulation plus respectueuse du bien-être animal avec la marque « Gibier éthique d’Ardenne ». La chasse à cor et à cri, c’est de l’histoire ancienne pour une quarantaine de chasseurs et rabatteurs.
Hier, les chasseurs recevaient la presse : « Notre but est de pratiquer un mode de chasse tout à fait différent de ce qui se faisait auparavant », commente Michel Tondu, un des chasseurs concernés. « En 2017, la chasse a perdu beaucoup de sa crédibilité et les chasseurs en sont probablement responsables. Si on veut que la chasse perdure, il faut qu’elle évolue. »
Donc, plus de battues à cor et à cri, à présent seules seront utilisées les battues silencieuses et l’affût.
« Le but n’est pas d’effrayer le gibier, mais de faire en sorte qu’il se présente dans de bonnes conditions pour être prélevé correctement » Autrement dit : être abattu d’une seule balle, dans la tête ou le cou. « Notre rôle est de conscientiser le chasseur sur le rôle de grand prédateur qu’il a à jouer. Il s’agit d’une chasse de gestion des populations visant à atteindre un meilleur équilibre entre la faune et la flore. Nous espérons qu’au terme du bail de 9 ans, notre démarche aura fait des émules. »
C’est également la fin, sur ce territoire, du nourrissage intensif, même si la commune de Nassogne, via le cahier des charges, l’autorisait à nouveau, après l’avoir interdit pendant un an.
La viande du gibier tué sur ce territoire sera commercialisée sous la marque déposée « Gibier éthique d’Ardenne ». C’est la Boucherie Magerotte, de Nassogne, qui gérera le tout.
« La particularité du concept réside dans le fait que le consortium maîtrise l’intégralité du processus, de la chasse à l’assiette du consommateur », explique André Magerotte. « Nous serons intransigeants : un animal mal prélevé ne sera pas intégré dans la filière. »
On devrait retrouver cette viande dans une dizaine de points de vente. À noter que seul le gibier abattu en province du Luxembourg pourra recevoir cette marque « Gibier éthique d’Ardenne ».
Voyez le reportage de TvLux ci-après ou cliquez ici pour accéder à leur site.