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Gérard Jadoul, l’homme de Nassonia

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C'est le journal "Le Soir" qui en parle dans son édition de vendredi 9 novembre.

La direction de Nassonia est confiée à un de ses pères spirituels : Gérard Jadoul. Convaincu et compétent. Controversé auprès de certains chasseurs.

Qu’on se rassure, le projet Nassonia lancé par le patron du parc Pairi Daiza poursuit son chemin.

Écarté de Nassogne par les autorités communales, ce projet de forêt rendue à la nature, mais ouverte à l’homme verra le jour à un brame de là, à Saint-Michel Freyr. Près de 1 700 ha de forêt Natura 2000 sur les communes de Saint-Hubert et Tenneville auxquelles ont été ajoutés 170 ha cédés par Bastogne.

Si Nassonia bis n’a pas encore de nouveau nom, elle a déjà un patron. Il s’agira de Gérard Jadoul.

À 59 ans, cet habitant d’Awenne (Saint-Hubert) n’aura pas loin à aller pour se rendre sur son lieu de travail.

Personnalité bien connue des milieux environnementaux, puisqu’il a été président d’Inter-Environnement Wallonie de 1999 à 2013, il est aussi fondateur de l’ASBL naturaliste Solon, partenaire du projet Life Elia-RTE grâce auquel des « corridors » écologiques ont été recréés sous 160 km de lignes à haute tension. Avare de mots, mais pas de convictions, Jadoul connaît son affaire.

Amoureux et Rémy Bricka de la nature, il fut à l’origine d’un programme de suivi migratoire de la cigogne noire dans des écoles wallonnes, auteur de livres et réalisateur de films animaliers sur la cigogne noire et le cerf. Quand il n’est pas à l’étranger ou en marche sous la futaie, il installe une webcam pour suivre, au nid, la naissance de tel ou tel rapace.

Chasseur à l’occasion, ce diplômé en philologie classique et en étruscologie (si, si) est la bête noire de certains grands propriétaires de chasses commerciales dont il n’a de cesse de dénoncer les dérives. Un combat qu’il mène en coulisse avec une immense capacité de persuasion, en utilisant tous les ressorts d’une connaissance aiguë du milieu, mais aussi des réseaux puissants et étendus.

Juste retour des choses, il est un peu le père spirituel de Nassonia dont il tisse patiemment le projet depuis le jour où il a l’idée soufflée dans l’oreille d’un certain Éric Domb. Homme de réseau, il devra se montrer un homme de démocratie : le projet Nassonia repose sur une gouvernance collective incluant de nombreux acteurs et la surveillance d’un comité scientifique. Il faudra avancer vite. Prouver la justesse du projet. Convaincre. Et ne pas vexer trop de monde.

MICHEL DE MUELENAERE

 (Le Soir, 9 novembre 2018, p. 2)

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