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  • 84 ans après sa mort, on lui tire à nouveau dessus.

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    84 ans après sa mort, une deuxième cartouche a touché la mémoire du tirailleur Baïza, soldat français, marocain d’origine, mort en Belgique, mort pour la France et pour nos libertés.

    L'histoire du soldat Baïza
    Né au Maroc (protectorat français) à une date inconnue, Boualio appelé également « Bonatio » Baïza s’engage comme volontaire dans l’armée. Il est affecté au 5e Régiment des Tirailleurs Marocains (5RTM) caserné à Bourg-en-Bresse, dans le département de l’Ain. En 1939, ce régiment était une composante de l’Armée d’Afrique forte de plus de 300 000 hommes. Fait prisonnier lors de combats de l’offensive allemande, Boualio Baïza trouve la mort le 7 juin 1940 sur la route entre Jemeppe-Hargimont et Harsin en direction de Bande, au lieu-dit « Marengo ».

    Selon les archives de l’armée française, le vendredi 7 juin 1940, Boualio Baïza fait partie d’un contingent d’environ 1000 prisonniers de guerre avançant en rangs par quatre, sous la surveillance de sentinelles à vélo. Alors pris d’un besoin naturel pressant, le soldat serait sorti de la colonne afin de le satisfaire. Ce mouvement aurait été interprété comme étant une tentative d’évasion par un des gardes allemands qui ouvre le feu et le tue d’une balle dans la poitrine.

    2024-05-08_084629.jpgL’intervention de la famille Renard
    À Harsin, en ce début d’été 1940, les habitants vivent dans le souvenir des massacres perpétrés par l’armée allemande en août 1914. La famille Renard est l’une des rares à ne pas avoir pris le chemin de l’exode. Face à la désolation des prisonniers qui défilent devant leur maison, les Renard disposent des bassines d’eau et des pommes séchées sur le bord de la route. Les prisonniers affamés se ruent immédiatement dessus. Vers la fin juin, un officier allemand réquisitionne Nicolas Renard et son fils Joseph âgé de 14 ans, pour évacuer le cadavre d’un soldat français gisant au bas d’un talus, au lieu-dit Marengo. Munis d’un petit attelage tracté par un cheval, ils découvrent l’endroit marqué d’une croix réalisée au moyen de deux branches et d’une corde. Le père et le fils exécutent le travail pénible d’évacuation du corps, en décomposition, de Boualio Baïza. Ils procèdent ensuite à son inhumation au cimetière de Chavanne-Harsin.
    La mention « Mort pour la France » sera attribuée à Boualio Baïza en 1941.

    En juillet 1969, son corps est exhumé pour être inhumé au sein de la nécropole nationale de Chastre, dédiée aux soldats tombés pour la France sur le territoire belge.

    En 1978, Joseph Renard et son épouse acquièrent le bois de Marengo. Quelques années après, les propriétaires décident d’ériger un monument sur leur propriété pour rappeler aux générations futures le souvenir de Boualio Baïza, soldat français, d’origine marocaine, mort en Belgique, pour nos libertés.

    Ce monument fut inauguré le samedi 1er octobre 2016 à la sortie de Harsin vers Hargimont, en hommage au tirailleur marocain Boualio Baïza, en présence de Messieurs Hassan Touri (consul du Maroc en Belgique), André Bouchat (bourgmestre de Marche-en-Famenne), Marc Quirynen (bourgmestre de Nassogne) et Joseph Renard (délégué pour la Belgique de l’amicale des Amis de la Horgne et des Spahis) à l’initiative de la construction de ce lieu de mémoire.

    On vient de découvrir qu’une balle avait été tirée dans la plaque commémorative.

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  • Décès de Monia Bellal (45 ans), de Charneux

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    Toutes nos condoléances à la famille. Je pense tout particulièrement à ses parents.

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  • Marche à Saint-Hubert ce dimanche 5 mai pour les 20 ans du club « Les Bottines Borquines »

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    Vingt ans de marche à Saint-Hubert

     

    C’est le 12 décembre 2004 que Roger Lothaire et André Gatelier affiliaient le club de marche de Saint-Hubert à la Fédération Francophone Belge des Marches Populaires. Le club était baptisé du nom de « Les Bottines Borquines » et recevait le matricule Lux042.

    Premier président du club, Roger Lothaire a porté bien haut les couleurs des Bottines Borquines, et ce tant dans tout notre royaume qu’à l’étranger : Espagne, France, Tchéquie,…

    Il fut un talentueux dénicheur de circuits, dans une région qu’il connaissait comme sa poche. Les magnifiques parcours originaux qu’il proposait aux marcheurs reliant Saint-Hubert valurent souvent et à plusieurs reprises, au club des Bottines Borquines, les louanges des participants.

    Parti le 18 octobre 2009, à l’âge de 58 ans, fléché sous d’autres cieux, il fut remplacé, à la tête du club par Edgard Pierard. Ce dernier, élu à la présidence des Bottines Borquines, en date du 6 décembre 2009 reprit brillamment le flambeau laissé vacant par Roger.

    Fin connaisseur de sa région de Saint-Hubert, Edgard découvrit, chaque année, de nouveaux circuits, quittant parfois Saint-Hubert, allongeant les distances jusqu’à la celle marathonienne de 42 kilomètres, traversant le parc à gibier, serpentant le long de ruisseaux… sans oublier la superbe forêt ardennaise.

    Entouré d’un comité restreint, et de nombreux affiliés toujours prêts à donner un bon coup de main, que ce soit dans la reconnaissance des circuits, du toujours laborieux fléchage et défléchage des parcours ou de façon plus discrète au bar, à la restauration, aux inscriptions, au barbecue.... Tous les membres, au service du club, mettent en pratique la devise fédérale ; « L’amitié par la marche ».

    Cette année, à l’occasion de leurs vingt ans et pour ne pas déroger à la tradition, les Bottines Borquines vous feront découvrir les alentours de Saint-Hubert sur des circuits toujours renouvelés et dessinés par leur président. Edgard a concocté, pour tous ceux qui se rendront à Saint-Hubert ce dimanche 5 mai, de magnifiques parcours de 4, 7, 12, et 20 kilomètres, avec possibilité pour les plus gourmands d’un circuit de 27 kilomètres (soit le trajet de 20 kilomètres joint à celui de 7).

    Les départs seront donnés à la salle communale au 1 rue général Dechesne dès 7 heures du matin, jusque 12 heures pour les 20 kilomètres et jusque 15 heures pour les 4, 7 et 12 kilomètres. Les inscriptions se font à la salle, avant le départ. Possibilité de se sustenter sur place (petite restauration ou jambon grillé, crudités) et ce, toujours à prix modestes.

    Renseignements : Ariane Andreux 0497/16.39.64 ou Edgard Pierard 0496/20.99.46

  • Nassogne : Quatre mois de sacs poubelles avec ramassage tous les 15 jours... Quel est votre ressenti ?

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    Le journal « La Dernière heure » publie aujourd'hui un article intitulé « Larves, mouches, odeurs pestilentielles... : le quotidien de nombreux Wallons perturbé par les aménagements en matière de collecte des sacs-poubelle ».

    Et ils continuent : Depuis plusieurs semaines désormais, les sacs-poubelle ne sont plus collectés que toutes les deux semaines dans plusieurs communes (du Brabant Wallon). Si certains applaudissent l'initiative, d'autres sont confrontés à bien des désagréments.

    Les avis sont partagés par les personnes interrogées, toujours d'après la DH.   Pour ceux qui ont un compost, ils peuvent y mettre les restes alimentaires, mais pour les autres ?
    Certains n'hésitent pas à parler de larves et d'odeurs pestilentielles, sans compter les sacs éventrés.
    La DH dit encore que selon l’Intercommunale du Brabant wallon (InBW), qui a mené une expérience-pilote dans quatre communes en 2023, la mesure se serait pourtant soldée sur un bilan positif. « Les trois communes collectées en sacs ont enregistré en moyenne une baisse de 21 % des quantités de déchets résiduels (soit une diminution de 26 kg/habitant/an) et une augmentation de celles de déchets organiques (environ 10 kg/habitant/an).

    Pour info, certaines communes, s'ils pratiquent le ramassage tous les 15 jours en hiver, passeront à un ramassage par semaine en été.

    Les habitants de Nassogne sont dans le même cas depuis maintenant quatre mois.

    Et vous, quel est votre ressenti ? Regrettez-vous les duo-bacs ?

    Vous pouvez laisser vos commentaires sur le Blog via le formulaire ci-dessous. Vous pouvez également m'envoyer un email à blog@nassogne.eu en me disant si je cite ou pas vos coordonnées.

    Je reposerai la question début septembre après les chaleurs de l'été.

    Voici les titres des articles de la DH, malheureusement, beaucoup sont réservés aux abonnés. Cliquez dessus pour y accéder.

  • Semaine très active au Land Art Nassogne

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    Cette semaine du premier mai est très active au LAN – Land Art Nassogne, pôle artistique développé par le collectionneur bruxellois Philippe Marchal, en partenariat avec la Commune de Nassogne, et implanté au Pré-Lacroix et au Château du Bois.
    De nombreux artistes y sont en résidence pour préparer la nouvelle saison qui s’ouvrira lors du week-end de Pentecôte.

    Trois nouvelles installations y prennent place : « Emergence » (photo d’illustration) du collectif Artimuse (Méli Juestz et Simon Durand), originaire du Nord de la France, «Apprend-tissage » de Marylise Goffin, la régionale de l’étape qui nous vient du sud de notre belle province, et « Les gardiens » de Martine Meyrieux, originaire de Bourgogne.

    Découvrez le programme complet sur www.landartnassogne.be

    Il n’est pas inutile de rappeler que le site est accessible librement et en permanence.
    Bienvenue et bonne visite !

    Philippe Marchal

    Je vous avais déjà présenté ce week-end sur le Blog : Cliquez ici pour le revoir