Avez-vous déclaré à la Région wallonne que vous possédiez un poste de télévision ?
Oui, certainement. Enfin, vous n’êtes pas tous dans le cas puisque, quand on analyse les chiffres auprès de l’administration, les recettes de la télé-redevance passent de 114.374.909 euros (rapport annuel de gestion pour la Cour des comptes) en 2012 à 109.412.778 euros en 2013, soit 4.962.131 euros en moins.

On a bien tenté d’avoir une explication rationnelle, mais en vain. Les contrôles sont toujours très fréquents.

Actuellement les contrôleurs (qui sont passés de 11 à 20) sont en « vadrouille » dans une commune de la région namuroise pour plusieurs semaines. Et ils disposent d’un listing qui permet de voir aisément les habitants qui se sont acquittés de la taxe.

Tous des mauvais payeurs ? Non, nous dit-on. Certes, il y en a, mais la redevance télé reste une taxe déclarative : « Il y a des personnes qui n’ont pas payé, mais qui sont de bonne foi. Prenons l’exemple d’un jeune couple. Il croit qu’en choisissant un opérateur comme Belgacom ou Voo, ils sont automatiquement en ordre. Or, ça n’a rien à voir. Vous payez une redevance à partir du moment où vous avez une télé et c’est à vous de faire la démarche pour déclarer la télé ».

Dans ce cas, les contrôleurs peuvent être plus souples, à partir du moment où, de bonne foi, vous montrez la facture récente de votre téléviseur. Mais de là à expliquer 5 millions de retard de recettes à l’administration…

Mal informés sur cette taxe ? Des campagnes d’information ont récemment été diffusées, nous dit-on à la Région.

Autre hypothèse : et si les détenteurs d’une télé avaient moins peur de l’amende ? Ils ont 60 jours (et non plus 30) pour déclarer leur télé. En outre, l’amende en cas de fraude est moins importante.
On parlait avant d »une amende double automatiquement. Maintenant, la première amende s’élève « seulement » à 25 euros. De quoi inciter les mauvais payeurs à ne pas se mettre en ordre ? Peut-être… Mais sachez que les contrôleurs peuvent toujours être sévères et vous imposer de payer le double de la redevance s’ils comprennent qu’ils sont vraiment face à des fraudeurs sachant frauder.

Annoncée avec fracas au début de l’année 2014, la vente du Metropolis à Harsin (Nassogne) n’a pas eu lieu. Le candidat intéressé a, en effet, finalement décidé de se retirer.

« Notre secteur est en difficulté » argumente le — toujours — patron de la discothèque, Étienne Dubois. Afin de limiter les frais inutiles (les créanciers se pressent au portillon), ce dernier a décidé de ne plus ouvrir systématiquement chaque week-end. Il propose aussi la location du site à ceux qui souhaitent y organiser un événement.

Un temps discothèque à la mode, le Metropolis, à Harsin (Nassogne) n’est plus que l’ombre de lui même. Depuis quelques mois, il n’ouvre d’ailleurs plus ses portes systématiquement chaque semaine. À la fin du mois d’août, sa page Facebook a d’ailleurs annoncé un changement d’affectation.

« Le Metropolis Discothèque tel que vous le connaissez fait désormais place à un “event hall” (hall d’événements), peut-on toujours y lire en substance. Nous mettons à votre disposition notre espace full équipé. Modulable pour des événements de tous types (concert, soirées…) allant de 200 à 1.600 personnes. » Cette transformation n’est pas due à un remplacement de propriétaire éventuel. En effet, alors que la nouvelle avait été annoncée avec fracas au début 2014, Étienne Dubois reste bien le propriétaire du lieu. Pressenti un temps pour reprendre l’affaire, Patrick Wala, de Tintigny s’est désisté. L’intéressé ne souhaite pas commenter sa décision. « J’ai décidé de ne plus m’investir dans ce projet, » explique-t-il.

Étienne Dubois, le patron depuis plus de vingt ans, confirme. « La vente ne s’est pas faite, commente-t'il de manière quelque peu sibylline. Il faut dire que notre secteur est en difficulté. Comme toutes les discothèques, nous subissons une baisse de la fréquentation. Aujourd’hui, les jeunes privilégient les festivals de musique. Et avec les contrôles de police fréquents, ils préfèrent souvent rester près de chez eux plutôt que de se déplacer. »

Âgé de 53 ans, Étienne Dubois souhaiterait passer la main. Sans pouvoir concrétiser son souhait. Il garde toutefois bon espoir.

En coulisses cependant, il se dit que le Metropolis doit être sérieusement rénové. À l’exception du « light », peu d’investissements ont été consentis ces dernières années au niveau du bâtiment. En outre, les créanciers sont devenus de plus en plus nombreux au fil des mois.  Ne parvenant plus à les payer, la société d’Étienne Dubois – la SA Loisirs et communications — a d’ailleurs déposé, devant le tribunal de commerce de Marche, un plan d’apurement de dettes. Ce plan a été approuvé par le tribunal et par les créanciers à la fin du mois de juin dernier. L’intéressé sera reconvoqué dans un an afin de voir si ce plan est bien exécuté. D’ici là, la société espère pouvoir réussir à obtenir suffisamment de rentrées pour respecter ses engagements.

13 postes de salariés en jeu

Même s’il souhaite plus que jamais céder le flambeau, Étienne Dubois, le patron du Metropolis a aussi un mot pour les membres qui travaillent aussi pour lui. « Notre secteur doit être rénové. À Harsin, 13 postes de salariés sont en jeu. On essaye donc d’innover constamment pour séduire les jeunes, mais c’est vraiment très difficile. On ne sait plus trop ce qu’il faut faire pour que cela marche, » développe ce dernier.
Actuellement, le personnel employé par la SA ne peut plus compter que sur des contrats momentanés. « Lorsqu’une soirée est organisée, précise encore Étienne Dubois. Pour l’avenir, nous mettons le hall à disposition. Pourquoi pas pour yorganiser des concerts. Nous sommes également ouverts à toute collaboration. »

La prochaine soirée : le27 septembre.

La discothèque l’annonce sur sa page Facebook : la prochaine soirée organisée dans ses murs se déroulera le samedi 27 septembre prochain. Dès 22 h 30, les accros du dance floor pourront se déhancher sur les rythmes proposés par DJ REBEL, Nicolaz, Dux & Mr.Dum, Deejay Highness…
La PAF du jour a été fixée à 8 euros/personne. On peut se procurer sa place dans les Night & Day.

Nathalie Husquin

Il y a quelques jours, j’ai relayé l’information d’une personne de Charneux (Nassogne) qui avait trouvé de drôles de signes devant chez elle. (Cliquez ici pour revoir la note)

Les signes semblaient dire « Femme seule » et « Ici, il y a de l’argent ». Cette note a été vue de nombreuses fois et partagée à de multiples reprises sur Facebook. Alors que j’ai habituellement entre 500 et 700 visites, ces vendredi 12 et samedi 13 septembre (2014), j’ai eu 2925 et 2152 visites.

J’ai donc fait une recherche sur le net et j’ai trouvé un « lexique » complet de ces signes « cabalistiques », le voici (Cliquez dessus pour l'agrandir) :

Maintenant, sont-ils réels ou non ? D’après Hoaxbuster, ce serait plutôt une légende (lisez l’article en cliquant ici), mais si vous lisez l’article du sérieux journal « Le Monde » (cliquez ici), ils terminent en disant ceci : toutefois, la gendarmerie nationale, contactée par Metronews, est formelle : « Ces signes existent, nous les retrouvons sur le terrain et ils sont confirmés lors des auditions des cambrioleurs. »

Et à Charneux, ils sont bien réels, je vous remets les photos ci-après.

Comme dit Hoaxbuster, réels ou canulars, si vous êtes dans le cas, effacer ces marques douteuses, ça ne coûte rien qu’un peu d’eau.

Et vous, qu'en pensez-vous ?  Merci de donnez votre avis dans les commentaires ci-dessous.  Et n'hésitez pas à partager cette information.

Voilà l’émail que l'on m'a transmis hier 11/09/2014.  Cela se passe à Charneux (Nassogne-Belgique).  Si c'est le cas, n'hésitez pas à prévenir la police.

"Bonjour,  à côté de notre porte d’entrée nous avons trouvé ces signes (voir photos jointes) tracés à la craie depuis une semaine environ. Après recherche ils signifient "Femme seule" et " il y a de l’argent". J’ai prévenu la police ce matin. Je ne sais pas si vous avez vous aussi repéré des traits de craie chez vous."

Et le personne qui m'a transmis ce mail d'ajouter :

"Cher Monsieur Evrard

Après le vol chez Magerotte, voici le mail que nous recevons de * * qui habite Charneux.

Pensez-vous qu'il soit utile de prévenir ?

Décidément nos petits villages , havres de paix, deviennent de moins en moins sûrs et d'autant qu'ici il y a la N4 toute proche.

Je dois aussi vous dire que beaucoup d'habitants se plaignent de ne même pas connaître leur agent de quartier qu'ils n'ont jamais vu ou ne voient jamais. Où est-il le temps béni de notre garde-champêtre et de notre gendarmerie"

 

Dans la nuit de lundi à mardi, la boucherie et l’abattoir dirigés par André Magerotte à Nassogne ont été cambriolés. Le(s) voleur(s) ont emporté de nombreuses viandes et salaisons, mais également du matériel et un peu d’argent. Le tout pour un montant actuellement estimé à environ 14.000 euros.

« Même si nous n’avons pas vu le(s) cambrioleur(s), le personnel a été choqué par ce qui s’est passé. Et moi… Je suis toujours enragé ! »

Dans la nuit de lundi à mardi, la boucherie et l’abattoir dirigés par André Magerotte, à Nassogne, ont été cambriolés. Un atelier de boulangerie, également installé dans le même bâtiment, a lui aussi été visité. C’est la première fois que l’entreprise Magerotte est la cible de malfaiteur(s).

« J’attache beaucoup de valeur au travail réalisé. Je ne peux admettre ce qui s’est passé, témoigne-t-il. Ici, vu la quantité dérobée, il ne fait aucun doute que le(s) auteur(s) ont volé pour revendre la marchandise. Ils ont pris tout ce qui leur tombait sous la main tant à la boucherie qu’à l’abattoir. Ils n’ont pas hésité à couper les fils des saucissons pour aller plus vite alors qu’ils pouvaient tout aussi bien les détacher. Dans le bureau, ils ont aussi pris un peu d’argent. Il vaudrait mieux pour eux que la police les trouve avant moi ! »

Au-delà des pièces de viande dérobées, du matériel a aussi été volé. Le(s) cambrioleur(s) ont, en outre, fouillé les moindres recoins des bureaux.

« Quand je suis arrivé, mardi vers 6 h 30, j’ai d’abord vu la porte de l’abattoir ouverte. Il ne restait pas un recoin de mon bureau qui n’avait pas été visité. Je ne vous dis pas le désordre qui régnait ici… »

Dresser le montant total du préjudice est toutefois loin d’être évident.

« Au lendemain du vol, nous n’avons pas compté avec exactitude le nombre de saucissons et de morceaux de viande volés, explique André Magerotte. Même si nous avons du stock, notre objectif était de nous assurer que nous avions assez de marchandises pour nos clients. »

Résultat ? « Ce jeudi matin encore, nous avons constaté qu’il nous manquait une cuisse de bœuf. Donc je dirais qu’actuellement, on nous a volé pour environ 14.000 euros de marchandises et de matériel. » Cela sans compter les diverses réparations. Le patron de cette petite entreprise (15 personnes y sont employées) espère que la police, descendue sur place une fois l’alerte donnée, trouvera rapidement le(s) auteur(s). Ce mercredi d’ailleurs, un garde-chasse a retrouvé des bacs de manutention ayant contenu de la viande dans les bois tout proches.

« J’ai bon espoir, car le(s) cambrioleur (s) ont été assez maladroits dans leur travail… Le laboratoire de la police a donc pu relever certains indices », conclut-il.

André Magerotte me communique qu'il a été cambriolé la nuit du 8 au 9 septembre (2014) aussi bien à la Boucherie Rue de Lahaut que dans les ateliers de découpe et de salaison, Rue Saint Monon.

Le préjudice est important et la police a déployé de grands moyens d’investigation.
La maladresse affichée par les malfaiteurs devrait permettre de les identifier rapidement.

David Adriaens (la tournée villageoise) vient également de découvrir qu’on lui avait volé deux pc dans son atelier dont la porte a aussi été forcée, donc ils sont vraiment passés partout !