Dans la nuit de lundi à mardi, la boucherie et l’abattoir dirigés par André Magerotte à Nassogne ont été cambriolés. Le(s) voleur(s) ont emporté de nombreuses viandes et salaisons, mais également du matériel et un peu d’argent. Le tout pour un montant actuellement estimé à environ 14.000 euros.

« Même si nous n’avons pas vu le(s) cambrioleur(s), le personnel a été choqué par ce qui s’est passé. Et moi… Je suis toujours enragé ! »

Dans la nuit de lundi à mardi, la boucherie et l’abattoir dirigés par André Magerotte, à Nassogne, ont été cambriolés. Un atelier de boulangerie, également installé dans le même bâtiment, a lui aussi été visité. C’est la première fois que l’entreprise Magerotte est la cible de malfaiteur(s).

« J’attache beaucoup de valeur au travail réalisé. Je ne peux admettre ce qui s’est passé, témoigne-t-il. Ici, vu la quantité dérobée, il ne fait aucun doute que le(s) auteur(s) ont volé pour revendre la marchandise. Ils ont pris tout ce qui leur tombait sous la main tant à la boucherie qu’à l’abattoir. Ils n’ont pas hésité à couper les fils des saucissons pour aller plus vite alors qu’ils pouvaient tout aussi bien les détacher. Dans le bureau, ils ont aussi pris un peu d’argent. Il vaudrait mieux pour eux que la police les trouve avant moi ! »

Au-delà des pièces de viande dérobées, du matériel a aussi été volé. Le(s) cambrioleur(s) ont, en outre, fouillé les moindres recoins des bureaux.

« Quand je suis arrivé, mardi vers 6 h 30, j’ai d’abord vu la porte de l’abattoir ouverte. Il ne restait pas un recoin de mon bureau qui n’avait pas été visité. Je ne vous dis pas le désordre qui régnait ici… »

Dresser le montant total du préjudice est toutefois loin d’être évident.

« Au lendemain du vol, nous n’avons pas compté avec exactitude le nombre de saucissons et de morceaux de viande volés, explique André Magerotte. Même si nous avons du stock, notre objectif était de nous assurer que nous avions assez de marchandises pour nos clients. »

Résultat ? « Ce jeudi matin encore, nous avons constaté qu’il nous manquait une cuisse de bœuf. Donc je dirais qu’actuellement, on nous a volé pour environ 14.000 euros de marchandises et de matériel. » Cela sans compter les diverses réparations. Le patron de cette petite entreprise (15 personnes y sont employées) espère que la police, descendue sur place une fois l’alerte donnée, trouvera rapidement le(s) auteur(s). Ce mercredi d’ailleurs, un garde-chasse a retrouvé des bacs de manutention ayant contenu de la viande dans les bois tout proches.

« J’ai bon espoir, car le(s) cambrioleur (s) ont été assez maladroits dans leur travail… Le laboratoire de la police a donc pu relever certains indices », conclut-il.

André Magerotte me communique qu'il a été cambriolé la nuit du 8 au 9 septembre (2014) aussi bien à la Boucherie Rue de Lahaut que dans les ateliers de découpe et de salaison, Rue Saint Monon.

Le préjudice est important et la police a déployé de grands moyens d’investigation.
La maladresse affichée par les malfaiteurs devrait permettre de les identifier rapidement.

David Adriaens (la tournée villageoise) vient également de découvrir qu’on lui avait volé deux pc dans son atelier dont la porte a aussi été forcée, donc ils sont vraiment passés partout !

Éviter le black-out, c’est un peu l’affaire de tous. Ainsi, durant les pics de consommation et en cas de pénurie, de petits gestes quotidiens permettent d’éviter le pire : le délestage.
«Si chacun réduit légèrement sa consommation d’énergie, on peut facilement réaliser de grandes économies », explique Axelle Pollet, porte-parole d’Elia, le gestionnaire du réseau haute tension en Belgique. «Il suffit de ne pas repasser durant les heures critiques, et éviter de lancer ses machines à laver ou son séchoir »
En matière d’énergie, les pics de consommation sont constatés aux moments où de nombreux Belges rentrent du boulot et passent à table. En la matière, il y a donc quelques efforts à faire : «Autant éviter de rôtir son poulet au four, et choisir un autre mode de cuisson moins énergivore », ajoute Axelle Pollet. «Il faut aussi limiter l’éclairage aux pièces de son logement réellement utilisées. » Enfin, manger du pain à l’heure du souper vous permettra de réduire votre consommation tout en faisant du bien à votre ligne !
«Imaginez que six millions de ménages se mobilisent en même temps, cela permettra de grappiller quelques centaines de mégawatts », conclut Axelle Pollet. «En effectuant de petits gestes simples, on peut facilement éviter de devoir délester une tranche. » Sans oublier que cette « manière de vivre » vous permettra de réaliser au final des économies sur votre facture d’électricité. »

NE PAS CÉDER À LA PANIQUE
Reste que la porte-parole d’Elia veut faire passer un message simple : ne pas céder à la panique.
«Nous sommes en septembre, soit plusieurs mois avant l’hiver », explique-t-elle.
«Je comprends l’angoisse des personnes qui vivent dans les tranches concernées par d’éventuels délestages. Depuis plusieurs jours, nous sommes contactés pour des cas particuliers comme ceux qui utilisent des dispositifs de surveillance du sommeil pour bébés. Mais ces personnes devront se tourner, en temps voulu, vers les communes où elles seront identifiées comme personnes à risques. »