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Les dernières nouvelles à propos de l'incendie de la Résidence Catherine Mafa

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2014-03-25_064344.jpgComme vous avez déjà pu le lire sur ce blog, ce lundi, vers 22 heures, un incendie s’est déclaré à la Résidence Catherine Mafa à Nassogne. L’incendie a pu être circonscrit à une aile de la maison de retraite et les résidents évacués à l’étage ont rapidement pu regagner leurs chambres. Marie Goffinet, la pensionnaire de la chambre où s’est déclaré l’incendie a malheureusement péri dans les flammes. Quatre pensionnaires ont dû être conduits dans plusieurs hôpitaux pour intoxication à la fumée. Une cigarette serait peut-être à l’origine du sinistre.

À l’entrée de Nassogne, le calme règne à la Résidence Catherine Mafa. Si ce n’est la forte odeur de feu qui prend les narines lorsque l’on pousse la porte d’entrée, rien ne laisse supposer que ce lundi, vers 22 heures, un incendie a éclaté.

Le feu a pris dans la chambre de Marie Goffinet, une dame de 81 ans, installée dans une aile située au sous-sol et comprenant six chambres, toutes occupées.

« Comme chaque nuit, deux personnes étaient de garde, explique Maryse Braconnier, la directrice, très choquée par la nuit qu’elle vient de vivre. Quand l’alarme s’est déclenchée, l’infirmière de nuit a immédiatement appelé les secours. » Avant de se précipiter au chevet des pensionnaires.

La tâche de l’infirmière a été d’autant plus difficile qu’à cette heure « tous les résidents étaient déjà dans leur lit et avaient pris leurs médicaments pour dormir ».

L’infirmière a pu sortir les cinq autres pensionnaires qui se trouvaient dans le couloir d’où est parti l’incendie. « Elle a été admirable, confie encore la directrice. Mais elle s’en veut de ne pas avoir sauvé tout le monde. »

Marie Goffinet a, en effet, malheureusement péri dans sa chambre. On l’a retrouvée sur son lit. Quatre pensionnaires ont également dû être conduits dans plusieurs hôpitaux pour intoxication à la fumée. L’un d’entre eux, Jean-Claude Hendrick, est plus sévèrement touché.

Toutefois, grâce aux portes coupe-feu, l’incendie a pu être circonscrit à un seul couloir. Mais par mesure de précaution, 47 pensionnaires ont été évacués. « Ils ont été amenés dans une pièce située à l’entrée de la maison de retraite. » Une fois l’incendie maîtrisé, les pompiers se sont chargés d’évacuer les fumées dans le couloir.

« Ils se sont aussi assurés qu’il n’y avait plus de résidus de CO2. Vers 2 heures, les pensionnaires ont pu regagner leurs chambres », explique le maïeur Marc Quirynen, descendu lui aussi sur les lieux.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la cause serait accidentelle. Une cigarette pourrait être en cause. « La victime était connue comme fumeuse, argumente Françoise Baudru, au Parquet de Marche. Et le foyer de l’incendie était situé à proximité de son lit. J’ai demandé à un expert incendie et à un médecin légiste de descendre sur place afin de voir si cela pouvait correspondre. »

« Il a fallu téléphoner trois fois aux pompiers »

Les pompiers ont mis une vingtaine de minutes avant d’arriver sur les lieux. Vu la configuration des routes, cela reste un délai assez court, malgré tout. Toutefois, quelques précieuses minutes auraient pu être gagnées s’il n’y avait eu un certain cafouillage lorsque l’appel urgent a été lancé. « L’infirmière qui a donné l’alerte a dû leur téléphoner à trois reprises. Ils ont, semble-t-il, eu un problème avec l’adresse », explique Maryse Braconnier, la directrice du home.

Selon « La Meuse Luxembourg », il semble en effet que le 100 ait compris que l’incendie était en cours à… Bastogne et a contacté les pompiers de la localité. Ces derniers se sont rapidement rendu compte qu’aucune maison de retraite ne brûlait. Ils ont rappelé le 100 pour lui signaler son erreur. 

Système d’alarme

De l’avis de toutes les parties en présence, le système anti-incendie a plutôt bien fonctionné. L’alerte a été donnée très rapidement à l’infirmière de garde. Les nombreuses portes-coupe-feu ont, par ailleurs, permis de limiter le sinistre à un seul couloir. Et comme les chambres sont bien isolées l’une de l’autre, le feu n’a pu se propager trop rapidement.

« Nous n’avions d’ailleurs pas dû évacuer tous les résidents, constate la directrice. Sur les 71 pensionnaires actuellement hébergés chez nous, 47 personnes seulement ont dû être sorties de leur chambre. Les autres — suivant l’avis des pompiers — n’ont pas dû être réveillées. L’un des médecins présents hier nous a dit que si ce système n’avait pas été mis en place, il y aurait sans doute eu plus de victimes. » Une petite consolation au regard du bilan plutôt tragique de cette nuit.

Nathalie Husquin - La Meuse Luxembourg du 26 mars 2014.

Lien permanent Catégories : Divers

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