Début octobre, la boucherie Magerotte à Nassogne a lancé un tout nouveau produit sur le marché : le Frimas d’Ardenne. Entre la liqueur et le vin, ce nouvel alcool 100 % ardennais a connu un succès monstre. En une semaine, les 804 bouteilles ont toutes été vendues ! Élaboré à partir de pommes fermentées durant deux années, le Frimas d’Ardenne est produit une fois par an.
Le premier mardi d’octobre, la boucherie Magerotte à Nassogne a présenté le Frimas d’Ardenne. Inspiré du cidre de glace canadien, cet alcool créé à base d’ancienne variété de pomme a été victime de son succès. Il existe deux versions, l’une titrant à 18o , l’autre à 20o . « Nous avions produit 804 bouteilles. Elles ont toutes été vendues en une semaine », sourit André Magerotte, créateur du Frimas d’Ardenne avec son associé Joël Rémy. « Franchement, nous ne n’y attendions pas. Notre site web, n’est toujours pas en ligne. Nous pensions pouvoir au moins tenir jusqu’aux fêtes de fin d’année. »
La première cuvée du Frimas d’Ardenne est sortie sur le marché après cinq années de recherches et d’essais. Le principe de production est le suivant. Les pommes, très mûres, sont cueillies à la main avec soin et disposées délicatement dans des cageots qui sont empilés à même les champs. Durant l’hiver, les pommes continuent de mûrir puis gèlent sous l’action des frimas particulièrement rigoureux en Ardenne. Au printemps, la quintessence des pommes est extraite par pressage et puis mise à fermenter lentement à faible température. Après huit mois, le nectar est prêt à être embouteillé. « Il faut entre 80 et 100 pommes pour une seule bouteille de Frimas », commente André Magerotte. « Les pommes viennent des arbres situés dans les prairies de la ferme Magerotte. Nous avons également lancé un appel aux propriétaires de vergers familiaux d’Ardenne. L’année prochaine, 1500 bouteilles seront mises sur le marché. Nous tiendrons peut-être deux semaines… »
En guise de conclusion, le producteur tient à souligner le caractère unique de son produit. « C’est un alcool unique, typiquement ardennais ! C’est un produit qui se déguste frais à l’apéro ou en digestif. Il s’accorde très bien aussi avec le foie gras, les fromages bleus, les desserts et tous les mets contenant des pommes. »
SYL.C. – La Meuse Luxembourg du 18 octobre 2016