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Le BRALUX (Bureau Régional de l'Arbitrage) organise un cours "DEVIENS ARBITRE EN UN JOUR" le Samedi 06 Février 2016 dès 09h00 dans les installations du RRC Longlier; en voici le programme :
09 h 00 Accueil
09 h 15 Début des cours
– Les Lois du Jeu
– Instructions pratiques relatives à chaque Loi
12 h 00 Collation offerte par le BRALUX
12 h 30 Reprise des cours : schéma identique à celui du matin
15 h 00 Pause
15 h 20 Examen
16 h 20 Correction des examens avec les arbitres
17 h 00 Fin de la journée et verre de l’amitié
Renseignements auprès de Christian MOSTADE (0496 - 96 61 95) ou d'Albert LEBLANC (0497 - 76 87 14) Le BRALUX a maintenant son site; visitez-le régulièrement : www.braluxembourg.be
S’épanouir publiquement lorsqu’on est homosexuel, lesbienne ou transidentitaire n’est pas encore ancré dans les mentalités, en province de Luxembourg notamment.
Tout le monde a déjà vu André Blaise, de Nassogne, défendre les postiers à la télévision.
Il prend sa retraite après 46 ans de carrière, dont 40 comme militant puis permanent syndical et finalement patron de la CSC Transcom.
En 1970, à l’âge de 18 ans, André Blaise entre à l’Administration de la Poste comme « personne de confiance facteur » (jeune facteur non nommé) pour un salaire de 7000 francs belges. Il est affecté au centre de tri de Bruxelles X où il travaille de nuit. Nommé deux ans plus tard, il passe au tri de nuit du courrier pour le continent américain avant de devenir facteur en 1975, successivement dans les petits villages ardennais de Grupont, Forrières et Tellin.
C’est aussi en 1975 qu’André Blaise devient militant syndical à la CSC, alors appelé Syndicat chrétien des communications. Onze ans plus tard, il passe les examens de contrôleur adjoint (chef-facteur) et va travailler à Namur.
En 1987, il est détaché à la CSC comme adjoint du permanent régional de Namur. André Blaise occupe la fonction de permanent CSC Transcom pour la province de Luxembourg de 1992 à 2000. En 2000, il devient permanent national puis, en 2003, responsable général de la CSC Transcom.
André Blaise poursuit également une carrière politique, mais cela vous le savez sans doute déjà. Il s’est présenté pour la première fois aux élections communales de 2012 dans sa commune de Nassogne, sous l’étiquette CDH et fait le 3e score de préférence. Depuis trois ans, il est échevin responsable du Personnel communal, des Sports, de la Sécurité routière, de la Mobilité, de la Jeunesse et de la Communication.
Ci-après, son interview par Isabelle Lemaire (Source : La Libre)
On a rarement connu autant de nervosité au C.P. Jeudi soir, quand les membres du comité provincial ont analysé les incidents du match Nassogne-Libramont en juniors provinciaux, le président du CP a dû mettre Patrick Hérion dehors. Une fois calmé, l’entraîneur de Nassogne s’est excusé et est revenu s’asseoir pour s’expliquer. On lui reproche des insultes, gestes obscènes et crachats. L’homme n’est pas un enfant de chœur, mais sur ce coup-là, il jure qu’il est innocent. « Quand je fais quelque chose, je suis le premier à le reconnaître. Là, je n’ai pas dit un mot. Pas un ! » C’est l’entraîneur de Libramont, Xavier Pierard, qui avait rédigé le rapport. Il faut dire qu’il avait arbitré une bonne partie de la rencontre. L’arbitre désigné n’était pas venu et le papa qui avait commencé le match s’était blessé. Après vingt minutes de jeu, le coach libramontois avait donc pris le sifflet. « L’entraîneur de Nassogne a insulté les joueurs de Libramont et m’a insultépersonnellement. Branleur, malhonnête sans oublier bras d’honneur, doigt d’honneur et crachats. »
À plus d’une reprise, Guy Van Binst et Marcel Javaux ont demandé à Xavier Pierard s’il était sûr de reconnaître Patrick Hérion. Le Libramontois a précisé qu’il l’avait reconnu sur Facebook. « N’étant pas sûr du nom, je suis allé sur la page Facebook de Nassogne Femina. En regardant les photos, je l’ai de suite reconnu. Son visage est resté dans ma mémoire. Il est chauve avec une boucle d’oreille. »
Deux dirigeants de Nassogne avaient accompagné leur entraîneur. Ils conçoivent qu’il s’était souvent mal comporté, mais assurent qu’il avait été recadré et que depuis lors, il n’y avait rien à redire. « Il y a confusion avec une autre personne », a insisté Jean-Marie Otjacques, le comitard de Nassogne. « Patrick Hérion était au match en civil. Le problème vient d’un papa que nous ne parvenons pas à canaliser. C’est lui qui a fait ce que l’on reproche à Patrick. »
Patrick Hérion avait une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Une amende de 1000 euros, avec sursis, décidée par le CP en octobre dernier. S’appuyant sur le fait que l’arbitre occasionnel le reconnaît formellement, le CP a annoncé que le sursis était levé et l’amende de 1000 euros appliquée. Patrick Hérion écope d’une nouvelle suspension de toutes fonctions sous le contrôle de l’URBSFA jusqu’au 30 juin 2016, avec une amende de 1000 euros en sursis pour la même période. Le bouillonnant coach a difficilement avalé la pilule et a quitté la salle en annonçant une nouvelle plainte. « Je mets le CP au tribunal pour abus de pouvoir. »