Hier soir a eu lieu la présentation du nouveau produit de la Boucherie Magerotte :

Lorsqu’en 1998, François et André Magerotte ont décidé de replacer le porc ardennais dans son milieu naturel en créant le premier centre d’engraissement de porcs en prairie de Belgique, l’aménagement de zones d’ombrage pour les animaux est immédiatement apparu comme une nécessité impérieuse.

La plantation d’arbres s’est alors révélée être une solution intéressante d’autant qu’un voyage d’étude en France avait démontré le succès de l’agroforesterie, mode d’exploitation des terres agricoles associant les plantations d’arbres dans des cultures ou des pâturages.

C’est ainsi que cent pommiers d’anciennes variétés naturellement résistantes ont été plantés dans les prairies de la ferme Magerotte en 1999.

L’intérêt était d’exploiter l’interaction entre le monde animal et le végétal.

Une dizaine d’années plus tard, les porcs en prairie bénéficiaient de zones d’ombrage et un volume de pommes impressionnant commandait qu’une destination lui soit réservée.

La fabrication de jus de pommes, même s’il était de qualité exceptionnelle, ne permettait pas de se démarquer des trop nombreux autres producteurs.

L’anticonformisme viscéral qui a toujours régi le fonctionnement de la Maison Magerotte imposait un type de pomiculture unique et particulier.

L’association avec Joël Remy, viticulteur amateur et œnologue passionné a permis d’investiguer différentes techniques et méthodes susceptibles de créer le produit d’exception attendu.

Conscients du potentiel de développement du nouveau produit, les deux associés décidèrent en 2015 de doubler la capacité de production des vergers en plantant cent pommiers supplémentaires sur le site de Nassogne et une quarantaine dans le verger de famille de Joël Remy à Lesterny.

Dans le même temps, appel a été lancé aux propriétaires de vergers familiaux d’Ardenne afin d’assurer l’approvisionnement en pommes exclusivement d’anciennes variétés.

Après cinq années de recherches et d’essais, le « Frimas d’Ardenne » a été élaboré.

Le principe est le suivant :

• Les pommes, très mûres, sont cueillies à la main avec soin et disposées délicatement en cageots qui sont empilés à même les champs.
• Durant l’hiver, les pommes continuent de mûrir puis gèlent sous l’action des frimas particulièrement rigoureux en Ardenne. La douceur du printemps libère les eaux contenues et la quintessence des pommes est alors extraite par pressage puis mise à fermenter lentement à faible température.
• Après sept à huit mois, le nectar de longue garde ainsi obtenu prend toute son amplitude, son arôme s’affine et sa saveur s’exprime dans une riche complexité.
• Cette longue période permet le développement optimal du produit tout en lui assurant une stabilité exceptionnelle.

Entre 80 et 100 pommes sont nécessaires pour réaliser une seule bouteille de Frimas d’Ardenne.

En dégustation, l’accord parfait réside dans le mariage avec le foie gras, les fromages bleus, les desserts et tous les mets contenant des pommes.

Servi frais (10 °), le Frimas d’Ardenne se consomme aussi en apéritif ou en conclusion d’un excellent repas.

Actuellement deux versions du « Frimas d’Ardenne » sont abouties : le n01 (18°) et le n02 (12°).

Un élégant coffret permet de mettre ces deux trésors en valeur pour un cadeau de prestige.

Une troisième variété est en cours d’élaboration.

Un site internet sera  mis en ligne très prochainement: www.frimasdardenne.be

La commercialisation est assurée par Magerotte Entreprises dans le magasin du 11, rue de Lahaut à 6950 Nassogne dès ce jeudi 6 octobre 2016.

La marchandise peut aussi être envoyée sous 24 heures.

Il y a pour cette année (récolte d'il y a deux ans) 800 bouteilles.  Elles sont commercialisées au prix de 27, 32 et 79 euros pour le coffret.

Si vous habitez la région et que vous possédez des variétés anciennes de pommiers, sachez qu'André Magerotte est plus qu'intéressé !

Cliquez ici pour voir le reportage de TvLux concernant le Frimas.