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Mais quelle sera la valeur réelle de la forêt de Nassogne dans le futur ?

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Suite à mon article sur le rapport de Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège), un lecteur m’a envoyé le point de vue suivant :

« Ce jeudi 31 août, nous avions à Grune une réunion de forestiers privés à laquelle s’étaient joints quelques agents DNF. Nous étions environ 80 personnes, forestiers avertis, pépiniéristes, exploitants, techniciens, marchands de bois.

Entre autres points d’intérêt, j’ai pu leur faire constater l’état préoccupant de la hêtraie nassognarde qui se dépérit par la cime, et la nette aggravation de l’état depuis le mois de juin de cette année. Diverses causes sont invoquées, pluies acides, retombées d’azote (10 fois la normale), manque d’eau surtout. Ce sont les vieux et grands hêtres qui sont touchés, le sol et l’apport d’eau ne leur suffisant plus. Les jeunes hêtres par contre semblent bien résister, et s’adapteraient sans doute mieux à une plus faible pluviométrie.

L’Observatoire Wallon de la Santé des Forêts (OWSF) est bien au courant de la situation, mais n’a aucun pouvoir de décision ; et justement personne n’est au courant jusqu’à présent d’une réaction ou plan d’action de la commune propriétaire (NDLR : Nassogne), de Natura 2000 protectrice de la hêtraie à luzules, ni du DNF gestionnaire. On l’attend avec impatience ; Nassonia n’en est malheureusement plus un incitant…

Il s’agirait évidemment d’un plan d’action à long terme, avec propositions de diversification d’essences par étapes, ou d’amendements réparateurs du sol.

Remarquons aussi que ce dépérissement dépasse largement les limites de notre commune, et que par exemple, la forêt de Saint-Michel-Freyr en option de Pairi Daiza Foundation est dans le même état. »

L’autre souci, c’est la certification « PEFC ». Il faut savoir que cette certification offre entre autres une plus-value financière au bois extrait des forêts qui en bénéficient. En clair, si la forêt de Nassogne perd ce label, son bois sera acheté moins cher…

Je vous en avais déjà parlé sur ce Blog le 24 octobre 2016. Il semblerait que la forêt de Nassogne ne réponde plus à toutes les conditions pour obtenir cette certification, notamment.

Je vous invite à relire l’article en cliquant sur le lien ci-après : http://nassogne.blogs.sudinfo.be/archive/2016/10/24/la-foret-de-nassogne-est-elle-reellement-toujours-pefc-205387.html

Peut-être la nouvelle gestion de chasse pour neuf ans va-t-elle arranger ce problème de surpopulation.

Mais il y a un autre problème à propos de ce label…

Un autre lecteur m’a envoyé un article du journal « le Soir » daté du 20 juillet 2017. Dans cet article, il y est dit que le DNF a subi, pour la deuxième année consécutive, un audit défavorable à propos de ce label « PEFC ». On reproche au DNF d’avoir certifié des forêts pour lesquelles il n’existe pas de plans d’aménagements. L’auditeur a découvert que, sur les 273 propriétés labellisées, seules 72 avaient un plan d’aménagement complet. 73 % des propriétés ne répondent donc pas aux critères.

Retrouvez l’article complet en fin de document.

Du coup, j’ai effectué une recherche sur Internet et j’ai découvert celui-ci de l’Avenir du Luxembourg du 19 juillet où il est dit clairement que, je cite, « Les forêts publiques wallonnes sont en passe de perdre leur certification durable PEFC ».

Et le dernier paragraphe est encore plus menaçant : « Pour le moment, la certification du DNF est simplement suspendue. Les Communes wallonnes peuvent toujours vendre du bois certifié PEFC, mais plus question de promouvoir ce label qui apporte une certaine plus-value. Et si les craintes de l’auditeur ne sont pas levées pour décembre, ce sera le retrait. Le DNF perdra le pouvoir de certifier “durable” les forêts wallonnes. Et les communes propriétaires de bois en pâtiront. »

Retrouvez également l’article ci-dessous

Renseignements pris pour Nassogne, il existerait un plan d’aménagement, mais il n’a pas encore été accepté. Le fait qu’il y ait un plan ne veut pas nécessairement dire que c’est gagné. On me cite le cas de Bertogne, par exemple, où le plan proposé a été refusé.

J’espère que, pour Nassogne, jamais l’ombre des 400 000 euros (320 000 pour d'autres) offerts par la Pairi Daiza Foundation ne viendra planer au-dessus de ses forêts.

L'article du soir :

L'article de l'Avenir du Luxembourg :

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