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Nassogne bientôt relié à Saint-Hubert au point de vue Tourisme ?

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Cinq Maisons du Tourisme vont disparaître.

La moitié des 42 Maisons du tourisme wallonnes devraient disparaître d’ici la fin de l’année. C’est le souhait du ministre du Tourisme wallon, René Collin (cdH). L’objectif étant d’améliorer la visibilité de l’offre et réduire les coûts de fonctionnement.

Dans la province de Luxembourg, cinq Maisons du tourisme sur les douze actuelles devraient disparaître d’ici début 2016. L’heure est maintenant à la réflexion et au rapprochement entre les différentes organisations. Créées par un décret en 1999, les Maisons du tourisme ont eu le temps de se donner une identité durant une quinzaine d’années d’existence. Sur le terrain, les choses ne se préparent donc pas sans appréhension.

Quelles Maisons du tourisme vont disparaître ? Vraisemblablement celles ayant le moins de communes à couvrir. « Sans pour autant tenir compte de l’attractivité réelle de chacune », regrette Pierre-Yves Jeholet, chef de groupe libéral au Parlement wallon dans l’opposition. « On ne doit pas avoir des règles linéaires. »

Dans la province de Luxembourg, il existe douze Maisons du tourisme et il ne devrait en rester plus que sept au début 2016. Une réduction jugée normale par Valérie Lescrenier, chef de cabinet adjoint du ministre Collin et en charge du dossier. En effet, certaines ne couvrent que deux ou trois communes, celle du Pays de Salm, par exemple, ne regroupe que Vielsalm et Gouvy. De plus, selon elle, leur nom ne permet pas de les localiser facilement sur la carte. La volonté du ministre Collin est dès lors de travailler selon des bassins touristiques pour permettre des économies d’échelle et une meilleure visibilité. Et l’emploi ? Rien ne devrait bouger à ce niveau, mais une redistribution des tâches sera certainement d’application.

À l’heure actuelle, le Commissariat Général au Tourisme a effectué un premier travail, esquissant ce qui pourrait être regroupé. Le témoin est maintenant transmis aux Fédérations provinciales du tourisme. Leurs suggestions sont attendues pour le 22 juin. « Je pense que cette réforme est une bonne idée », dit Étienne Chalon, président de la Maison du Tourisme de Gaume. « En ce qui concerne notre Maison, elle existera toujours, car nous regroupons déjà sept communes. Actuellement, nous travaillons à d’éventuels rapprochements. La maison du Pays de la Semois entre Ardenne et Gaume regroupe trois communes : Florenville, Herbeumont et Chiny. Il y a de fortes probabilités que la commune de Chiny intègre notre Maison du tourisme prochainement tandis que Florenville hésite encore. » En principe, dans la plupart des cas, on éviterait les débordements au-delà du périmètre d’une province. Mais dans l’un ou l’autre cas, estime Valérie Lescrenier, on y arrivera, dans un souci de cohérence. Par exemple dans la vallée de la Semois, qui serpente dans le Luxembourg et la province de Namur.

Interview de Marianne Diels Directrice MARCHE-NASSOGNE

Quel est votre sentiment par rapport à ce projet de réforme ?
Dans l’absolu c’est une bonne chose. À la base, il ne devait y avoir que douze Maisons du tourisme au lieu de 42. Le ministre en charge du dossier à l’époque aurait dû limiter le nombre comme c’était prévu. C’est en grosse partie pour cela que la situation financière est compliquée actuellement.

Votre Maison du tourisme risque pourtant de disparaître ?
En effet, nous sommes concernés au premier plan, car nous ne couvrons que deux communes : Marche et Nassogne.


Savez-vous comment vos communes vont être redistribuées ?
D’après les cartes présentées lors de la dernière réunion, Marche irait vers le pays d’Ourthe et Aisne, et Nassogne vers Saint-Hubert. Pour faire les rapprochements, les politiques et les Maisons du tourisme se sont basés sur des organisations déjà existantes comme les parcs naturels ou les ADL.

Finalement, cette fusion entre les Maisons du tourisme semble être une bonne chose…
La réorganisation sur le terrain reste tout de même inquiétante… Fusion veut également dire rassemblement de deux directions, double point d’accueil… Le maintien de l’emploi semble assuré, mais nous manquons d’informations pratiques et précises.

SYL.C. – Y.B. - La Meuse Luxembourg du 28/04/201

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