Quand sait-on que c’est la dernière fois ? Dans « Au bout des planches », avec humour et sensibilité, Jean-Luc Piraux nous invite à regarder l’essentiel… Il sera au Centre culturel de Nassogne le 22 février. 

Quand sait-on que c’est la dernière fois ? Généralement, la première, on s’en souvient. Mais la dernière ?

Jean-Luc Piraux s’est vu dans le reflet d’une vitrine. Il a failli se dire bonjour. Il ne s’était pas reconnu tout de suite. « Si vieux, si vieux, si vite. On dirait une antiquité. Je me demande combien je vaux. »

Plutôt que de s’écrouler, Jean-Luc veut danser. Exorciser la mort. Sur les planches, tout est permis. Et s’il répétait ? S’il essayait de voir d’avance quel effet ça fait de se voir partir dans sa boîte ? S’il beurrait lui-même les sandwiches ? Il pourrait même choisir la musique.

Avec une infinie tendresse pour nos peurs les plus inavouables, Jean-Luc Piraux se dépouille et s’interroge sur la seule question qui compte vraiment : y a-t-il une vie avant la mort ?

L’âge avançant, Jean-Luc Piraux erre dans ses souvenirs : les joies de l’enfance, des jobs improbables, sans oublier les chemins de traverse qui l’ont conduit sur les planches…

Après nous avoir amusés et touchés avec « Six pieds sur terre » et 
« Rage dedans », ce grand clown inquiet nous invite à regarder la beauté des choses et à prendre le temps de ralentir. Alors rendez-vous le 22 février au Centre culturel de Nassogne.

• Samedi 22 février 2025 à 20h15
• Maison rurale | Rue de Lahaut, 3 | 6950 Nassogne
• Tarif : Adultes : 16 € (Prév. : 13 €) | Étudiants : 13 € (Prév. : 10 €) | Abonnement : 10 € | Art. 27 : 1,25 €

Réservations au 084/214908 ou directement ICI

Après dix années de passion et de dévouement, les gérants de l'Auberge du Prévost ont annoncé sur leur page Facebook la fermeture définitive de leur établissement le 11 juin 2025. Nichée dans une ferme du XVIIIᵉ siècle au cœur du domaine du Fourneau Saint-Michel, l'auberge a su conquérir le cœur des amateurs de cuisine du terroir et de patrimoine historique.

Une aventure humaine et gastronomique

Depuis son ouverture, l'Auberge du Prévost s'est distinguée par une cuisine authentique mettant en valeur les produits locaux. Les convives ont pu y déguster des plats traditionnels dans un cadre chaleureux, alliant histoire et convivialité. Les gérants, entourés d'une équipe dévouée, ont su créer un lieu de rencontre incontournable pour les épicuriens et les amoureux de la nature.

Derniers rendez-vous avant la fermeture

Avant de tirer leur révérence, les propriétaires proposent aux fidèles clients de profiter une dernière fois de l'ambiance unique de l'auberge. Les journées d'hiver offrent l'occasion de se réchauffer au coin du feu, tandis que les premiers rayons de soleil printaniers inviteront à s'installer sur la terrasse panoramique.

Trois "concerts gourmands" sont également programmés pour célébrer cette décennie de partage :

• 29 mars 2025 : Black Clover
• 2 mai 2025 : Jack Line
• 6 juin 2025 : Bork Noise

Les réservations sont déjà ouvertes pour ces événements, et les places seront limitées.

Un avenir prometteur pour le site

Après la fermeture, le bâtiment historique de l'auberge devrait connaître une phase de travaux en vue de lui offrir une seconde vie. Bien que les détails de ce projet restent à confirmer, il est certain que ce lieu chargé d'histoire continuera à jouer un rôle important au sein du domaine du Fourneau Saint-Michel.

Les gérants vers de nouveaux horizons

Quant aux gérants, ils ne comptent pas s'éloigner du monde culinaire. Ils envisagent déjà une nouvelle aventure gastronomique, dont les détails seront dévoilés dans les mois à venir. Ils tiennent à remercier chaleureusement leur fidèle clientèle pour le soutien et la confiance accordés tout au long de ces dix années.

Pour ceux qui souhaitent vivre une dernière expérience à l'Auberge du Prévost, il reste encore quelques mois pour savourer une cuisine authentique dans un cadre enchanteur. Ne manquez pas cette occasion de faire vos adieux à un lieu emblématique du patrimoine wallon.

L’inquiétude montait parmi les habitants de la région de Nassogne et Saint-Hubert face à l’éventualité de voir le site du Fourneau Saint-Michel transformé en parc d’attractions. Un membre de l’ASBL Mormont Vike Ko, également impliqué dans le Collectif Re-sources au Fourneau, a pris l’initiative d’écrire à la ministre du Gouvernement wallon, Valérie Lescrenier, en charge du Tourisme, du Patrimoine et de la Petite Enfance.

Dans son courrier, il a exprimé son opposition à l’installation du Puy du Fou sur le site du Musée de la Vie Rurale Wallonne. Il a souligné la valeur culturelle et patrimoniale du musée, ainsi que son emplacement au cœur d’une zone Natura 2000, qui vise à protéger la biodiversité et les paysages remarquables.

Face à ces préoccupations, la réponse de la ministre a été directe et sans équivoque :

« Aucune crainte. Le site du Fourneau Saint-Michel ne rentre absolument pas dans les critères de recherche des promoteurs du Puy du Fou. »

Un message qui devrait rassurer les riverains et défenseurs du site, soucieux de préserver l’authenticité et la vocation patrimoniale du Fourneau Saint-Michel.

Cette réponse met un terme aux spéculations et permet aux associations locales, comme le Collectif Re-sources au Fourneau, de poursuivre leurs initiatives pour dynamiser le musée tout en respectant son cadre naturel et historique.

Selon L'Avenir du Luxembourg, le célèbre parc à thèmes français, Le Puy du Fou, pourrait prochainement s’implanter en Wallonie, et plus précisément sur le site du Fourneau Saint-Michel, à Saint-Hubert. Ce projet suscite l’intérêt du bourgmestre de la commune, Didier Neuvens, ainsi que du député provincial en charge du site, Dominique Gillard, qui confirme que des discussions sont en cours.

Le Puy du Fou, quatrième parc d’attractions le plus visité de France après Disneyland Paris et le Parc Astérix, cherche en effet à ouvrir un site en Belgique après plusieurs tentatives infructueuses. Une telle installation représenterait une opportunité économique majeure pour la région, avec des centaines d’emplois à la clé et un afflux touristique important.

Le domaine du Fourneau Saint-Michel, propriété de la Province de Luxembourg, a déjà fait l’objet de deux appels à concession afin d’attirer des investisseurs privés. Cependant, ces tentatives ont échoué, notamment en raison du contexte de la pandémie et des contraintes budgétaires. La Province envisage donc un troisième appel d’offres, possiblement en collaboration avec Idélux, afin d’attirer un opérateur capable de développer le site tout en respectant son cadre patrimonial et environnemental.

Cependant, plusieurs obstacles restent à franchir avant une éventuelle implantation du parc. L’Agence wallonne du Patrimoine veille en effet à la préservation des bâtiments historiques du domaine, comme l’Auberge du Prévost. De plus, la Province doit encore définir ses priorités budgétaires et réaliser des travaux de mise aux normes avant toute nouvelle concession.

Si l’arrivée du Puy du Fou à Saint-Hubert se confirme, elle pourrait engendrer un impact significatif sur la circulation locale. Bien que les itinéraires privilégiés depuis Bruxelles, selon Google Maps et Waze, passent par l’E411, la N4 et la traversée de Nassogne puis la descente du Crawy, d’autres voies d’accès, comme celles passant par Forrières et Masbourg, pourraient également être empruntées par certains visiteurs, notamment en fonction du trafic ou des préférences des conducteurs. À l’image des localités entourant le parc Pairi Daiza, l’afflux de visiteurs pourrait poser des défis en matière de circulation et de nuisances pour les riverains, un aspect à anticiper dans le cadre du développement du projet.

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Toutes nos condoléances à la famille.