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Bande : Des centaines de personnes aux funérailles de Michaël Roberty

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Des centaines de personnes se sont rassemblées jeudi après-midi à la salle de la Petite-Europe, à Bande, pour rendre un dernier hommage à Michaël Roberty, décédé à l’hôpital des suites d’une bagarre le 10 août dernier au Bal des Lampions à Rochefort. « Ton départ est douloureux, insupportable, incompréhensible, injuste », témoigne l’une de ses nièces. Les événements dramatiques ayant entraîné la mort du Nassognard de 38 ans ont bien entendu été évoqués. Par ses sœurs et nièces, notamment. « Ils t’ont assassiné, ils nous ont démolis… Je suis anéantie, on l’est tous ici. Mais je vais essayer de me relever, pour toi, pour que justice soit faite et que plus jamais de telles atrocités se reproduisent. »

Pourtant, c’est avant tout la personnalité joviale, communicative et festive de Michaël, véritable punk dans l’âme, que ses proches ont tenu à célébrer. « Le malheur de t’avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de t’avoir connu. » Et ils étaient nombreux à prendre la parole pour évoquer leurs souvenirs devant la salle archicomble du village : famille, potes, simples anonymes…

Lire la suite dans La Meuse Luxembourg de ce vendredi 23 août ou en cliquant ici.

Voici le témoignage de Manu, un ami d’enfance de Michaël : 

Mick, mon ami
Que dire de notre amitié ?
Nous avons passé toute notre jeunesse ensemble. À un court moment, nous nous sommes un peu éloignés à cause de la musique, tu aimais le punk et moi, je préférais la techno, mais nos liens d’amitié n’en ont pas souffert.
Régulièrement, on prenait des nouvelles l’un de l’autre. Notre amitié était telle que nous avons cohabité pendant quinze mois, juste avant ton départ pour la Suisse.
Il y a cinq mois d’ici, tu m’as téléphoné, me demandant de venir te rechercher en Suisse… De suite je t’ai dit « oui ». J’ai réservé une camionnette, trouvé Yourik pour m’accompagner et te ramener. En 24 heures, tu étais de retour à Bande.
Avant ton départ pour la Suisse, Roxane, toi et moi avions coupé un billet de 10 euros en deux, non promettant de se retrouver dans dix ans pour faire un week-end de folie.
À 20 jours près, cela aurait fait dix ans.
Nous avons gardé notre moitié de billet et toi, dans ton cercueil, tu as le tien.
Tôt ou tard, nous nous reverrons et nous recollerons le billet et nous foutrons le bordel là-haut.
Ta famille peut compter sur notre soutien à Roxanne et à moi.
Manu

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