Échevin à Nassogne, chef de cabinet du ministre cdH Di Antonio, Vincent Peremans vient de partir six mois à Kaboul en Afghanistan. Officier de réserve, il a participé à l’élaboration du plan stratégique 2015-2020 de l’OTAN en Afghanistan. Un plan à concevoir aussi en fonction des priorités élaborées par les autorités afghanes.
En quoi consistait votre mission sur place ?
Je me trouvais au QG de l’OTAN au centre de Kaboul. J’étais membre de la division « plan à long terme après 2015 ». De ce fait, j’ai participé à l’élaboration du plan stratégique 2015-2020 de l’OTAN en Afghanistan. Ce plan doit toutefois être conçu en accord avec les priorités élaborées par les autorités afghanes. De ce fait, j’ai donc eu beaucoup de contacts avec les départements des ministères afghans de la Défense et de l’Intérieur, mais aussi avec le comité national de sécurité dont dépendait Hamid Karzaï, jusqu’avant les dernières élections. C’est un travail de longue haleine. Il ne s’est pas terminé avec ma mission. Un officier bulgare me succède d’ailleurs à ce poste. L’environnement était multinational. Dans mon équipe se trouvaient un major lituanien et un major turc.